Les instituions politiques et sociales à Athènes et dans les cités grecques

Thèmes abordés

Institutions politiques, institutions sociales, Athènes, cités grecques, société Homérique, cité démocratique, démocratie, monarchies Hellénistiques

Résumé du document

Il s'agit d'une période qui fait la jonction entre deux époques : l'époque dite mycénienne/achéenne et l'époque dite classique. La période homérique a été appelé par les historiens l'age obscure pour dire de manière assez claire que l'on ne sait rien sur cette période.
La société mycénienne était une société brillante qui avait développé une culture particulière, une organisation politique autour d'une pluralité de royautés guerrières, qui avait développé l'écriture (bien utile pour l'administration).

Extraits

[...] Diffuser l'idéal de la cité cités portant le nom d'Alexandrie. Il s'agit de multiplier la naissance des cités dans l'empire sur le modèle des cités grecques. Cités qui sont autant de foyer de peuplement par les gréco-macédoniens mais aussi avant poste militaire qui permettent de garantir la sécurité de l'empire. La fusion des races. Càd qu'Alexandre encourage les mariages mixtes entre gréco-macédonien et peuple indigène conquit de façon à créer un peuple nouveau non grecque convaincu de la supériorité de la culture hellénistique. [...]

[...] Il est l'incarnation même de la loi en son royaume. Le roi incarnation de la loi est aussi juge. Ainsi c'est la volonté royale qui est source du droit. Les cités sont entièrement soumises au pouvoir du monarque gréco- macédonnien. Ce sont des cités qui sont contrôlées par le pouvoir royal au sein de chaque cité. La justice rendue au sein de la cité n'est jamais souveraine car il est toujours possible de faire appel à la justice royale. En dehors de la cité il y a ce que l'on appelle la Chôra càd ce qui existait avant la conquête d'Alexandre et ce qui existe à coté des cités càd le peuplement indigène structuré selon sa propre culture, découpé en territoire administratif contrôlé par les agents du pouvoir royal. [...]

[...] Section IV : Clisthène ou les fondements de la démocratie (507-501) : Les expatriés eupatrides voudraient renverser la tyrannie mais ils ont perdu la richesse et donc ils en ont perdu les moyens. Ils vont donc chercher l'appuie d'une cité avec une armée incomparable et qui a rejeté elle aussi la tyrannie : Sparte. C'est pourquoi les troupes spartiates et les aristocrates notamment Clisthène et Isagoras en 510 avant JC s'emparent d'Athènes. Hippias et ses partisans obtiennent le droit de partir en exil. [...]

[...] Après son départ les revendications ne cessent pas et se constitue trois parties : Le partie de la plaine (c'est le partie aristocratique, le partie des eupatrides qui souhaite un retour à l'époque de Dracon et qui a trop souffert des réformes de Solon), le partie de la montagne (les paysans et qui veut une redistribution de la bonne terre fertile des plaines) et enfin le partie de la cote qui regroupe précisément les gens qui vivent le long des cotes de façon à pouvoir commercer plus facilement (les artisans et les commerçants). L'opposition politique entre ces trois parties est telle que Athènes va subir trente années d'instabilité politique au point que même certaines années aucun archonte n'était élu à Athènes. En 561 avant JC l'archonte Pisistrate de la famille des Pisistratides est élu archonte polémarque (archonte militaire) et il en profite pour prendre le pouvoir par un coup d'état et se proclame tyran. Lui et ses fils maintiendront le régime de la tyrannie à Athènes pendant une cinquantaine d'année. [...]

[...] En 429 il meurt vraisemblablement de la peste. À la mort de Périclès la cité se trouve confronté à un grand vide politique. Après la mort de Périclès on peut dessiner deux tendances politiques : La Tendance oligarchique auprès du noble eupatride Nicias qui gouvernait aux cotés de Périclès. Cleon qui lui incarne dès la mort de Périclès le partie des démagogues qui cherche à plaire au peuple. Cleon est un homme qui n'appartient pas à l'aristocratie athénienne. Dans ce contexte l'impérialisme se durcit. [...]