Le IVe siècle commence en -404, au sortir de la guerre du Péloponnèse qui voit l'achèvement de près d'un siècle d'hégémonie athénienne. C'est la fin d'une époque. La façon de voir l'ennemi comme un barbare n'est plus de mise. L'or perse a permis de financer la guerre du Péloponnèse. Il n'y a plus le tabou du Perse, tel qu'il pouvait exister au siècle précédent.
Les Perses deviennent ainsi des acteurs de la vie internationale. Dans la seconde moitié du IVe siècle, pourtant, un nouveau barbare apparait, Philippe de Macédoine. C'est un artifice rhétorique athénien, car en réalité, les Macédoniens sont bel et bien des Grecs.
A l'année 404 a lieu la fin de la « bipolarisation » entre Athènes et Sparte. Les conflits vont prendre une autre forme. Sparte et Athènes vont être successivement alliés ou ennemis. De nouvelles puissances vont apparaitre et notamment Thèbes avec la confédération phocidienne et la Macédoine. Il faut utiliser les termes d'alliances, de ligues, de confédérations, car pour reconstituer les pouvoirs, les cités vont s'associer dans des confédérations qui vont et viennent.
[...] La cité veut diriger les affaires de la Grèce et va faire abolir la sympolitie qui existait entre Corinthe et Argos. En effet, elles s'étaient associées au sein d'une seule cité. Sparte se venge. En 385, les Spartiates se vengent de Mantinée par rapport à son attitude pendant la guerre. Les murailles sont détruites et les citoyens sont dispersés dans des bourgades. Sparte va commettre des erreurs lors de l'opération en Chalcidique de Thrace. Le but est de s'attaquer à Olynthe qui veut faire une confédération. [...]
[...] Mais, en réalité, aucune hégémonie n'est possible pour l'une de ces trois cités. Seule une intervention étrangère peut régler définitivement ses problèmes. Ainsi, dans la fin du siècle, Philippe de Macédoine, va mettre la main sur la Grèce. [...]
[...] Dans la bataille, chaque camp estime avoir gagné. Chacune des deux armées dresse des trophées, reçoit ses morts, il n'y a pas de prisonnier. Dans la confusion, Athènes pouvait accueillir de nouveaux alliés. Elle a entrepris des alliances défensives dans le Péloponnèse et a souscrit à une paix commune de plus, sans références aux Perses. Lors de cette paix, la Messénie est reconnue dans son indépendance sauf par Sparte, qui se retire donc de la paix. L'hégémonie athénienne en Egée : En 377 se crée la seconde confédération athénienne, fondée avec 6 cités. [...]
[...] C'est un choc pour les Athéniens, les Thébains envoient un héros à Athènes pour annoncer la victoire et demander des renforts athéniens au nom de l'alliance de la confédération athénienne. Les Athéniens vont refuser et l'envoyé n'est pas invité au repas d'hospitalité. Des hégémonies impossibles : Thèbes et Athènes (371-355) : La fragile hégémonie thébaine (371-362) : Epaminondas incarne cette hégémonie, il meurt en 362 à Mantinée. La victoire de Leuctres est éclatante. Epaminondas et Pélopidas, les deux béotarques, réorganisent la confédération béotienne. [...]
[...] Les conflits vont prendre une autre forme. Sparte et Athènes vont être successivement alliés ou ennemis. De nouvelles puissances vont apparaitre et notamment Thèbes avec la confédération phocidienne et la Macédoine. Il faut utiliser les termes d'alliances, de ligues, de confédérations, car pour reconstituer les pouvoirs, les cités vont s'associer dans des confédérations qui vont et viennent. Il y a des retournements d'alliances incessants, des trahisons. De plus, les prétextes pour faire la guerre sont nombreux : des conflits locaux peuvent dégénérer en guerre, chaque puissance va chercher à faire ces guerres pour reconstituer leur hégémonie. [...]
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