Sans aucun parti pris, s'impose un constat : dans la conception antique la femme est toujours restée une figure de l'ombre, celle de la maison. Très souvent réduites à la sphère privée, les femmes échappent à la sphère publique où elles ne pénètrent très rarement et c'est toujours le signe d'une défaillance de l'ordre et des lois naturelles du pouvoir. Parfois auxiliaires, rarement actrices, les femmes sont condamnés à des seconds rôles.
[...] En marge de la vie religieuse. Elle est rejetée vers des pratiques marginales, toutes sortes de déviances. Existait dans l'antiquité un lieu commun qui voulait que les femmes fussent particulièrement attirées par la superstition, la magie, la sorcellerie : ce qui relève d'une mauvaise pratique religieuse Des exceptions notables. a. Les vestales. Au nombre de 6. Leur fonction particulière était d'entretenir le feu du foyer public qu'était le temple de Vesta. Le service des vestales durait 3 décennies ans d'apprentissage ans de pratique (entretenir le feu, coudre le manteau de la statue de la déesse) ans d'instruction. [...]
[...] - Mater, uxor, puella : la femme dans la littérature latine. I. La femme en droit romain : l'éternelle mineure Une triple dépendance. (Il était naturel pour les romains de considérer que le corps féminin était un corps imparfait.) La femme ne possède pas à proprement parler de statut juridique. Autant le droit romain a défini ce qu'était l'objet esclave autant il n'a jamais défini ce qu'était l'objet femme En revanche, la séparation des sexes reste la base absolue du droit romain des personnes. [...]
[...] Encadrées par des licteurs comme les magistrats. Composent la mola salva pour les sacrifices. Disposait d'un couteau sacrificiel ce qui peut faire penser qu'elles avaient le droit d'exécution. b. Liturgies matronales. Les Matralia : fêtes organisées le 11 juin. Liturgies extrêmement anciennes, consistaient pour els matrones à se rendent au mater matuta. Mise en scène de l'aurore qui chasse les ténèbres. Le culte de Bona Dea : célèbre à cause de l'intrusion de Claudius dans la maison de César (déguisé en femme). [...]
[...] Dans la demeure de la mariée, on commençait par un geste d'auspice. Le mari donnait à la future épouse une bague de fer placée sur l'annulaire, car on considérait que ce doigt-là était en communication direct avec le cœur, les sentiments. Geste de la dextrarum juntio réalisée par une femme de la famille, la pronuba, matronne qui liait les mains des deux époux. Suivi d'un repas. Au moment où se levait l'étoile du soir Vesper (étoile du berger) était réalisé un simulacre d'enlèvement. [...]
[...] Cellule de base de la famille. Garantit la pérennité de son nom. Les amis du couple soulèvent la jeune femme pour la faire entrer dans la maison. Rite de passage pas dépourvu de violence. Place la femme sous la potestas de son mari. La femme s'asseyait sur mutunus tutunus. Thématique du passage, incarnation du triomphe de l'ordre incarné par la famille et le mari sur le désordre incarné par le corps de la femme. d. Dot et divorce. Dans le cas d'un mariage sine manu elle gardait sa dot qui était l'équivalent d'une transmission légale du patrimoine. [...]
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