Tite Live (-60 ; 17) : auteur romain classique qui nous renseigne sur l'histoire de Rome à travers les survivances de son ouvrage Histoire de Rome (compilation de traditions d'auteurs plus anciens que lui : les analystes). Il convient de ne pas traiter les ouvrages de Tite Live avec crédulité ni en faisant preuve d'hyper critique. Il faut donc examiner son ouvrage en le recoupant avec d'autres sources.
Rome naît dans la plaine du Latium ouverte sur la mer Tyrrhénienne (= Méditerranée sur les côtes ouest de l'Italie). Plaine délimitée au Sud par les monts Albains, à l'est par l'Apennin Sabin. Lieu inhospitalier (marécages…), collines escarpées (7) telles que le Capitole, le Palatin, l'Aventin… Avantage : une île permettant le passage d'une rive à l'autre du Tibre.
[...] Les citoyens romains de doit restreint avaient en revanche les mêmes obligations militaires et fiscales que les citoyens optimo jure (de meilleur droit). β les avantages du municipe : Rome n'avait pas besoin de créer de nouvelles structures puisque les anciennes étaient maintenues, l'accroissement de la puissance romaine était garanti par l'apport de nouveaux citoyens ; les vaincus étaient associés à la grandeur de Rome tout en gardant une partie de leur passé faisant espérer une certaine fidélité. Enfin, ils n'étaient pas mis sur un même pied d'égalité avec les anciens citoyens pour éviter que ceux-ci ne soient brusquement submergés. [...]
[...] Correspond à une exploitation systématique du monde méditerranéen. Quant aux gouverneurs, ils disposent des biens et même des personnes de leurs administrés. Les abus sont tels qu'en la lex Calpurnia repetundarum rend permanents les jurys de sénateurs chargés de surveiller ces indélicatesses commises dans les provinces. Les collecteurs d'impôts sont aussi en cause, notamment lors de l'attribution de fermes à la création de la province d'Asie dont les bénéficiaires furent les publicains (groupe des fermiers publics parmi les chevaliers) qui commettent de nombreux abus avec souvent la complicité des gouverneurs La solution souple : le protectorat : La province est la solution la plus fréquente, mais Rome essaiera pendant un temps le protectorat. [...]
[...] Pompée se couvre de gloire dans toutes ses campagnes militaires. En Pompée se rapproche des populares et devient consul avec le popularis Licinius Crassus, qui s'était illustré dans la lutte contre Spartacus 71 av. J.C.). À eux deux, ils vont jeter pratiquement à bas l'oeuvre syllanienne. La loi Pompeia Licinia rétablit le tribunat dans l'ensemble de ses prérogatives traditionnelles. Une fois leur consulat terminé, Pompée obtient une guerre et un grand commandement militaire en pour lutter contre les pirates Ciliciens qui constituaient un véritable état méditerranéen, il obtient un imperium de 3 ans avec une énorme armée, de nombreux droits. [...]
[...] Livius Drusus prépare une réforme en ce sens, mais la classe dirigeante s'y oppose et Drusus est assassiné. S'ensuit une guerre déclenchée par les socii qui comprennent qu'ils n'obtiendront rien à Rome qui n'avait remporté au début qu'une demie-victoire finit par céder en récompensant les Alliés restés fidèles de telle sorte que la révolte cessa de s'étendre. L'année suivante, en la loi Plautia Papiria accorda la citoyenneté à tous les citoyens romains qui devaient se faire inscrire à Rome dans les deux mois. [...]
[...] Sylla marche alors sur Rome avec ses 6 légions, franchit le pomoerium en armes, et ses soldats se livrent à l'incendie et au pillage. Il fait déclarer ennemis de la République 12 chefs populares, parmi lesquels Marius, qui réussit à s'enfuir, et Sulpicius qui fut assassiné. Il fait abroger ce que Sulpicius avait fait mais ne réussit pas à se faire réélire au consulat. Il obtient toutefois des pouvoirs exceptionnels pour combattre Mithridate en Asie où il se couvre de gloire. [...]
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