Les Diadoques (du mot grec diadokhos signifiant « successeur »). Nom donné aux généraux macédoniens qui se partagèrent l'empire d'Alexandre le Grand. À la mort du conquérant (323 av. J‑C), il fut décidé que Perdiccas, désigné comme régent de la Macédoine, exercerait le pouvoir central, mais il fut tué en 321 av. J‑C, et Antipatros, choisi comme nouveau régent, mourut en 319. En 306, les diadoques se proclamèrent rois des provinces qu'ils gouvernaient et se disputèrent les débris de l'Empire.
[...] Cassandre, à la tête de la Macédoine à la mort de son père Antipater assigne à résidence Olympias et Alexandre IV puis les exécute en 310. Les régents ont disparus, les successeurs également, reste les 5 Satrapes : Ptolémée, Cassandre, Lysimaque, Antigone, Séleucos ans de Guerre interminable entre les 5 diadoques et en 306/305, ils se proclamèrent tous Roi. Seul Lysimaque perd son royaume en 281 où il meurt à la bataille de Couroupédion et la Thrace reprend son indépendance. [...]
[...] + quelques orientaux qu'Alexandre avaient maintenus en place. En Orient, la vitalité militaire du jeune empire n'est pas entamée par la mort d'Alexandre. Ainsi l'année 322 av. J.-C. qui voit finir la guerre lamiaque est marquée par la soumission de la Cappadoce (par Eumène de Cardie) et l'annexion de la Cyrénaïque (Libye par Ptolémée). Les Luttes entre Diadoques La première guerre entre diadoques (322-319 av. J.-C.) et la régence d'Antipater L'annexion de Cyrène par Ptolémée a un très fort retentissement. [...]
[...] De ses femmes légitimes, Alexandre n'a pas d'enfants mais Roxane est sur le point d'accoucher. Il semble que dans un premier temps, deux conceptions s'affrontent au conseil qui suit la mort du roi. Certains, dont Perdiccas, privilégient l'option visant à renforcer le pouvoir central et l'organiser fortement. Ptolémée, et certains diadoques, souhaitent au contraire la constitution d'une assemblée de satrapes se réunissant épisodiquement, structure assez lâche qui revient à donner une forte autonomie aux provinces et à ceux qui les dirigent. [...]
[...] La situation à la mort d'Alexandre le Grand Les Diadoques (du mot grec diadokhos successeur Nom donné aux généraux macédoniens qui se partagèrent l'empire d'Alexandre le Grand. À la mort du conquérant (323 av. il fut décidé que Perdiccas, désigné comme régent de la Macédoine, exercerait le pouvoir central, mais il fut tué en 321 av. et Antipatros, choisi comme nouveau régent, mourut en 319. En 306, les diadoques se proclamèrent rois des provinces qu'ils gouvernaient et se disputèrent les débris de l'Empire. [...]
[...] Dès que l'un des diadoques semble en mesure de restaurer à son profit la puissance impériale, une coalition des autres généraux met fin à ses ambitions. Perdiccas n'est que le premier à faire les frais de cette situation. (il aide Eumène de Cardie à prendre la Cappadoce, reçoit le soutien de Olympias mère d'Alexandre) mais perd contre Ptolémée en -321, puis est assassiné par ses officier. Ptolémée avait d'ailleurs volé la dépouille d'Alexandre pour l'emmener en Egypte. Cratère est tué au combat et Antipater décède naturellement en 319, il n'y plus un seul régent vivant donc le partage de Babylone n'est plus viable. [...]
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