Le christianisme est d'abord apparu en Judée et s'étend rapidement dans tout l'empire romain pour arriver, au IIème siècle, en Gaule. C'est une religion non reconnue des autorités, mais plus ou moins tolérée dans les faits. La réglementation de l'empereur Trajan, qui règne de 98 à 117, permet aux chrétiens de connaître deux générations de tranquillité sur l'ensemble de l'empire romain, moyennant une certaine discrétion.
Mais la situation se dégrade dans les années 170 avec l'arrivée du montanisme, le règne de Marc-Aurèle (161-180), et la colère de la foule qui sont les causes des premières persécutions et des premiers martyrs (...)
[...] Sa santé fragile ne supporta pas les conditions de détention et il mourra deux jours après en prison. Blandine, quant à elle, était une jeune esclave. Son statut social et son courage font d'elle la principale représentante des martyrs de Lyon. Elle a subit les différents sévices possibles à savoir : elle fut d'abord suspendu à un poteau pour être la proie des fauves dans l'amphithéâtre, elle a vu ses autres compagnons mourir, a subit le fouet, la chaise en feu, on l'enferma dans un filet pour être livrée à un taureau et fut, pour finir, égorgée. [...]
[...] Les persécutions avec les exemples Le début des persécutions commence à Lyon au mois de mars lors du conseil interprovincial rassemblant les cités des trois Gaules réunies pour faire un sacrifice solennel à Rome et à Auguste. Les chrétiens de Lyon étaient en majorité d'origine orientale et hellénophone, et il est possible que cette origine étrangère ait été l'une des causes de la haine dont ils furent victimes. Les persécutions sont tout d'abord morales. En premier lieu, ils furent exclus de tous les lieux publics, tels les thermes ou le forum Puis les persécutions physiques commencèrent avec les premières arrestations réclamées par la foule excitée par les célébrations prévues à cette période. [...]
[...] Mais cela n'empêche pas le christianisme de se développer en Gaule. La majorité des romains, n'étant pas émus par le courage des martyrs, souhaitent continuer les persécutions car cela leur procure un spectacle. C'est pour cela que tout au long du IIIème siècle, les persécutions se font plus violentes et meurtrières. De plus, au IIIème siècle, l'état romain est menacé par les barbares, et des mesures sévères sont mises en place pour assurer la cohésion religieuse de l'empire. C'est pour cela qu'en 250 un édit de persécution est lancé contre les chrétiens, cette décision a été prise par l'empereur Dèce. [...]
[...] Beaucoup d'historiens notamment Amable Audin étudie cet événement. De plus, il existe à Lyon des monuments qui commémorent les martyrs de Lyon dont la basilique Saint-Martin d'Ainey qui a une chapelle dédiée à Sainte Blandine. [...]
[...] En effet, les chrétiens étaient arrêtés au hasard. Quelques historiens définissent le nombre de victimes à une cinquantaine de personnes. Quand tout fut achevé, après avoir exposé pendant six jours et insulté les corps des martyrs, on les brûla et on les réduisit en poussière qu'on jeta dans le Rhône pour qu'il n'en reste rien. En faisant cela, les romains pensaient détruire la pensée chrétienne en voulant voir si le Dieu chrétien les ressusciterait. Ces persécutions étant importantes, elles ont eu de fortes conséquences sur l'empire et sur la religion chrétienne. [...]
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