La société romaine comme beaucoup de sociétés antiques connaît une double distinction. Une distinction entre ceux qui sont libres et ceux qui ne le sont pas, les esclaves. Parmi les hommes libres, il y a les citoyens et les peregrins (un homme libre qui vit en territoire romain et qui n'est pas citoyen). L'affranchi est un ancien esclave qui a été libéré et qui peut soit devenir un peregrin s'il a été affranchi par un maître peregrin, soit un citoyen s'il a été affranchi par un maître citoyen.
Les citoyens se distinguent par l'exercice de certains droits et devoirs (défense de la cité). En contrepartie, ils ont le droit de vote ( suffragium) qui est théoriquement commun à tous les citoyens, le droit de mariage légal c'est à dire le droit de contracter une union qui donnera naissance à des citoyens, le droit de commercer, de faire appel au peuple ( depuis 300 av-J.C ) ou d'intenter une action en justice. Depuis le milieu du Ve siècle, les lois sont écrites, donc publiée et connues de tout ce qui permet au citoyen d'intenter une action en justice.
Les citoyens ont le droit aux honneurs, c'est à dire le droit d'exercer des magistratures. Toutefois, l'accession à ces magistratures est soumise à des restrictions. En théorie tous les citoyens ont le droit de vote mais ils ne l'exercent pas toujours avec la même efficacité. En revanche, seuls les plus riches accèdent aux honneurs.
Seuls ceux qui peuvent défendre la cité à cheval peuvent devenir magistrats et exercer ce ius honorum (droit aux honneurs). Il fallait avoir un patrimoine évalué à 400.000 sesterces. On estime qu'un manœuvre qui travaillait sur les chantiers à Rome gagnait 2 sesterces par jour.
Autre droit qui connaissait certaines limitations, le droit au sacerdoce. L'accès à certaines prêtrises était réservé aux patriciens. Les plébéiens en étaient exclus. C'est pour cela que ce droit à la prêtrise n'est pas le même pour tous les citoyens. Toutes ces restrictions sont encore plus visibles dans les assemblées de citoyens.
[...] Le centurion n'est pas issu des centuries équestres. Au départ c'est un homme de troupe qui s'est distingué par ses mérites et qui a été promu au grade de commandant d'une centurie. Ce grade à l'époque républicaine n'est pas permanent car l'armée n'est pas permanente. C'est vers l'époque de César, que le centurion commence à devenir est un grade permanent. Stratégie, tactique et logistique. L'organisation de la légion conduisait à des mouvements complexes. Etant donné les moyens de communications de l'époque, l'armée a été obligée de développer tout un système de signaux sonores et visuels. [...]
[...] On est éligible à la prêture à partir de 40ans à condition d'être passé auparavant par la questure et par l'édilité. Les prêteurs au départ étaient au nombre de deux. Leur nombre a augmenté jusqu'à 4. On distinguait un prêteur urbain et un prêteur peregrin. Le prêteur urbain était chargé des litiges entre les citoyens romains et le prêteur peregrin était chargé des litiges entre peregrin ou entre un romain et un peregrin. Les prêteurs ont des compétences essentiellement judiciaires. Ils sont chargés des tribunaux. [...]
[...] Les liens de clientèle. Les liens de clientèle restent très forts dans la société romaine. Ils ne cessent de se renforcer au cours de l'histoire de la république. On peut même dire que certains nobles romains se trouvent à la tête de clientèle qui s'étendent jusqu'aux provinces ou même jusqu'aux états voisins. Certains chefs militaires, les impératorès étaient aussi à la tête de grandes clientèles. De la même manière, l'expansion de la citoyenneté romaine à l'ensemble de l'Italie étend encore les liens de clientèle. [...]
[...] Le sénat instaure un partage des provinces de l'empire romain entre le sénat et Octavien. Dans le cadre de ce partage, le sénat décerne à Octavien un impérium sur la plupart des provinces frontalières de l'empire c'est à dire les provinces où il y avait des troubles et donc des légions. Les provinces qui sont soumises à l'impérium sont ce qu'on appelle des provinces impériales. Les autres provinces sont des provinces sénatoriales. ( Afrique, Asie, sud de l'Espagne, Gaule Narbonnaise Ces provinces n'étaient pas pacifiées et on y maintenait des troupes. [...]
[...] Il y a de des esclaves ruraux et des esclaves urbains. Parmi ces esclaves urbains, certains géraient des boutiques pour leurs maîtres et pouvaient se constituer une sorte de pécule. Ces biens pouvaient leur permettre d'acheter leur affranchissement. Ainsi ces esclaves urbains avaient beaucoup plus de chance de s'affranchir que les esclaves ruraux. Dans les esclaves urbains, il y a aussi des esclaves publics, c'est à dire des esclaves qui étaient la propriété de la cité. Il y avait des esclaves banquier qui pouvaient exercer des activités financières pour le compte de leur maître. [...]
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