Péninsule ibérique et sud de la Gaule apparaissaient comme des terres riches en métaux, mais aussi comme le débouchés de routes commerciales.
[...] La Gaule se trouvait éclatée en une multitude de petites unités aux alliances épisodiques et limitées. Seules tentatives hégémoniques : l'Empire arverne au IIe siècle, qui étaient de fragiles constructions royales, fondées sur des liens de clientèle à l'aristocratie, et non de véritables États centralisés. Les druides étaient le seul élément d'unité commun à l'ensemble de la Gaule : ils intervenaient pour trancher les conflits entre particuliers comme entre collectivités. Le peuplement est stable, l'occupation du sol relativement dense, dispersé en petites unités d'habitats peu regroupées, fermes et hameaux. [...]
[...] La Belgique semble donc avoir conservé telles quelles les structures traditionnelles des sociétés celtiques, tout en étant marqués à l'est par la civilisation germanique. Si au Ier siècle av JC, Rome ne maîtrise pas encore les traditionnelle routes commerciales du nord et de l'ouest de l'Europe, elle tient déjà dans son orbite économique directe ou indirecte une grande partie de l'espace gaulois. La Gaule connait un développement rapide, et le monde celtique débute par le phénomène des oppida un processus d'urbanisation. [...]
[...] L'ensemble de l'économie progresse, tant sur le plan agricole que sur le plan artisanal. Un nouveau type d'habitat apparaît, sous la forme d'agglomérations de plaine, ouvertes et assez importantes à 10ha) et l'on a décelé des traces de voirie (Cf sites d'Aulnat et de Levroux). A côté des traces de stockage et d'élevage apparaissent des traces de production artisanale variée (métal, verre, tissage), de monnayage et d'échanges à longue distance (amphores). III. Les divisions de l'espace gaulois à la fin de la période de la Tène Un tableau est dressé par César dans le premier livre du Bellum Gallicum, tableau probablement emprunté à Posidonios et confirmé par l'archéologie dans son ensemble, mais l'on sait aujourd'hui que les grandes régions nommées par César, notamment la Celtique, se partageaient elles- mêmes en zones culturelles différenciées et marquées, au Ier siècle av JC, par un développement économique, social et politique plus ou moins important. [...]
[...] Les description dont nous disposons ne remontent au plus tôt qu'au Ier siècle av JC tout en se référant à des réalités plus anciennes, notamment Posidonios, philosophe et géographe de langue grecque ayant voyagé en Gaule méridionale. Son œuvre ne nous est parvenu que par fragments, que l'on retrouve chez Strabon, Athénée, Timagène, et dans une moindre mesure Strabon. César l'utilise également mais sans le citer. Bellum Gallicum reste un document irremplaçable, mais d'interprétation délicate (fiabilité, distinction entre information de première ou de seconde main . Des informations sont pourtant utilisables. L'unité de base de la société en Gaule était la famille. Plusieurs familles apparentées constituaient un clan, et plusieurs clans une tribu. [...]
[...] Les produits étrusques, en particulier la céramique noire, étaient exportés en grande quantité vers la Gaule. I. Le développement commercial A partir du IIe siècle av JC se développe en Gaule un commerce sans commune mesure avec celui des périodes précédentes, toujours contrôle par les aristocraties locales, mais où les négociants romains sont de plus en plus présents. Ce commerce est d'abord connu par la diffusion des amphores d'origine méditerranéennes et surtout italiennes (vins et denrées alimentaires). Il existe plusieurs axes de pénétration vers l'intérieur de la Gaule : à partir de Massalia, de Narbonne (fondée en 118 av JC). [...]
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