Empire byzantin, IVe siècle à 1453, Croisades, Comnènes, Constantinople, Empire chrétien, Justinien, dynastie isaurienne, dynastie macédonienne
L'Empire byzantin créé autour de sa capitale Constantinople ne fut dans un premier temps que le prolongement naturel de l'Empire romain, sa partie orientale. L'histoire de l'origine de l'empire et en particulier du règne de Constantin ne nous est connue que par des sources éparses et parfois contradictoires (selon la religion de l'auteur). Ex : le principal contemporain du 4e siècle est Ammien Marcelin avec sa « Res gestae » dont nous n'avons que les livres concernant les évènements à partir de 353 (premiers livres perdus), il y a aussi des auteurs postérieurs comme Aurelius Victor (mort en 390), Eutrope (2e moitié du 4e siècle) ou le païen Zosine (mort en 520) qui donne quant à lui une version différente en accusant Constantin d'avoir rompu avec les traditions de l'Empire romain. L'historien ecclésiastique qui a le plus contribué à cette période est Eusèbe de Césarée avec sa « Vie de Constantin » publiée vers 340 (3 ans après la mort de Constantin). C'est la source la plus précieuse pour ce règne dont il donne une vision élogieuse. Comment la décadence de l'Empire romain et de son système de gouvernement a-t-elle permis l'émergence d'une nouvelle capitale entrainant le déplacement du pouvoir en orient et le développement d'une nouvelle religion d'État ?
[...] Les supports de l'art religieux byzantin. Peintures et fresques A l'époque de l'empire byzantin, le mot icône désignait toute image religieuse portative ou fixe, peu importe la technique utilisée (panneaux de bois, mur peint, mosaïque, métaux précieux, tissus, sculpture dans de l'ivoire ou de la pierre). Elles ornaient les églises et on les trouvait sur l'iconostase (cloison transversale séparant les fidèles des prêtres) servant ainsi de lien entre le profane et le sacré, mais également dans l'abside, partie la plus importante de l'église, car elles coûtaient extrêmement cher. [...]
[...] Au début, ces charges sont exercées par des bouleutes, mais, à partir du ce sont plutôt de riches propriétaires fonciers. Ainsi, toutes ces élites, même si elles ne sont pas fonctionnaires, relayent le pouvoir impérial dans la cité. A leur côté, on trouve les membres de l'Église locale. L'évêque y joue un rôle important grâce à plusieurs attributions : la juridiction ecclésiastique qui n'est pas restreinte aux seuls clercs, la politique de construction d'églises, de monastères et parfois même de bâtiments publics . [...]
[...] La mère, quand à elle, attend 40 jours pour se rendre à l'église afin de recevoir un rituel de purification. Certains enfants ne sont pas voulus (surtout dans les milieux pauvres), mais les potions abhortives sont interdites par l'état et l'église, l'abandon est donc fréquent. L'église doit ainsi ouvrir de plus en plus de pouponnières. Justinien interdit aussi la vente des enfants (paysans de Cappadoce qui vendent leurs filles à des proxénètes de Constantinople). Les riches donnent leurs filles à des monastères pour qu'elle deviennent moniales. [...]
[...] Sa tante refusa tout d'abord à cause d'une loi, mais celle ci fut ensuite modifiée et le mariage eu lieu en 524. Lorsque Justinien fut couronné en avril 527, elle fut couronné Augusta en même temps que lui. Les débuts du règne de Justinien Lorsque Justinien fut couronné, il exerçait déjà de façon non officielle la fonction d'empereur, car son oncle était sénile. Son règne fut partiellement dans la continuité du précédent. Sur le plan religieux, il maintînt une politique pro-chalcédonienne et de bonnes relations avec le Pape. [...]
[...] On disait aussi que les premiers portraits de la Vierge avaient été peints par Saint Luc. Tout cela assure aux fidèles que les images se conforment à leur modèle. L'empereur a aussi reçu des marques de dévotion, telle que la proskynèse. Dans les premiers siècles, ses représentations iconographiques sont entourées de cierges et d'encens ce qui provoque l'indignation de certains hauts personnages de l'Eglise comme Grégoire de Nazianze et même Jean Chrysostome (car on leur attribue aussi des vertus miraculeuses). [...]
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