Histoire de l'Antiquité, culture grecque, Homère, Athènes, invention de la démocratie
La tradition grecque représente Homère comme un aède (poète) aveugle, la cécité est ici à appréhender sur un mode réaliste (peut-être), mais aussi ayant un accès à ce qui ne se voit pas (poète= sensibilité...).
L'aède est inspiré par les muses, il ne parle pas en son nom : il a accès à une vérité, sa parole s'installe dans un contexte magico-religieux.
Il est représenté comme chevelu et barbu : image de la statuaire romaine, inspirée d'un original grec. => donnent une figure à Homère.
Homère aurait vécu vers le milieu du VIIIe av JC ; probablement originaire d'Asie Mineure, plusieurs cités se disputent cette origine : Smyrne et Chios.
Se trouvait à Chios, une communauté de Rhapsodes (sorte d'Aède : « qui coud ») qui se désignaient comme des Homérides : successeurs d'Homère.
Les rhapsodes sont ceux qui cousent ensemble des épisodes connus de tous pour faire un récit cohérent.
Homère n'est pas l'inventeur de la tradition qu'il rapporte. Il a probablement cousu ensemble des morceaux de récits connus de tous. Et ensuite chanté/raconté (psalmodié accompagné avec une lyre archaïque : phmarinx) dans un certain contexte de banquet aristocratique.
Composé dans une langue artificielle et tout à fait composite, qui emprunte aux dialectes ionien, éolien ; mais aussi des origines archaïques : arcado-chypriotes. Plus un certain nombre de termes, que l'on retrouve dans les inscriptions mycéniennes, qui renvoient à la période du XIIIe av JC. => composition qui a traversé les siècles, qui se transmet (oralement) de génération en génération, les origines remonteraient a la civilisation mycénienne.
Ce texte d'origine orale est composé en vers (Hexamètres). Cette formulation donne au texte un aspect à la fois musical et rythmé, ce qui rend possible son accompagnement par la lyre (grande capacité de mémoire pour retenir plus de 10 000 vers : mémoire qui fonctionne grâce au rythme).
[...] On lui attribue une autre reforme, capitale : il aurait découpé la population de l'Attique selon des critères censitaires c'est à dire des critères de richesse. La richesse est évaluée en propriété terrienne. De découper le corps social en fonction de sa fortune c'est un découpage qui n'est plus du tout un découpage aristocratique. Le découpage ne se fait pas en revenu monétaire mais en capacité, en médimne. Ce découpage censitaire, créé 4 classes : - PENTACOSIOMEDIMNES : la première des classes : ceux qui disposent d'un revenue d'au moins 500 médimnes de grains ou plus ou d'huile. (ce sont les gros propriétaires). [...]
[...] Etapes de processus de démocratisation. Isonomie et Isegoria : principe de partage du pouvoir, de délibération une culture politique de l'aristocratie, qui tend à devenir celle de la cité toute entière. Les concours : AGÔN Chez Homère l'AGON désigne l'Assemblée comme lieu de réunion, concept de confrontation en sort. Confrontation des arguments comme étant premier par rapport à tout. Lieu de première POLEMOS (la guerre/la polémique). L'AGÔN, c'est aussi le rassemblement pour les concours publics, et il semble que l'AGÔN semble designer la compétition en générale avec sa partie de spectacle, et il n'y a pas de spectacle sans une certaine forme de mise en scène. [...]
[...] Les principaux de ces jeux, les 4 grands rassemblements : la période : cycle de 4 ans (cycle pintétérique) grand rythme des jeux avec - le site d'Olympie (qui se trouve à l'Ouest du Péloponnèse) en l'honneur de Zeus, PELOPS on se raconte que les premiers jeux auraient été organisé lors des funérailles de Pélops. Jeux Olympiques. - Autres jeux qui avaient lieu sur le site de Delph jeux pythique, en l'honneur du serpent Python (divinité présente avant Apollon). Rapport chtonien de ces jeux avec la mort. Certainement une cérémonie funéraire. [...]
[...] Marqueur identitaire. Les arts funéraires accompagnent ce processus, avec un certain nombre de marques très précises : statues, images, noms, inscriptions. Façon d'assurer la pérennité d'un lignage. Dans ce contexte, dès le VIIIs av JC, se développe un art dit géométrique, qui né en attique, et cet art, c'est l'art de la céramique décoré, avec des grands vases (PITHOS), les amphores, les cratères, qui fonctionnent comme des marqueurs dans les tombes : offrandes funéraires. Sur ces grands vases on voit fréquemment représenté les grandes étapes des funérailles, avec en premier point l'exposition du corps du défunt, accompagné par un cortège de pleureuses, et souvent une parade de cavalier. [...]
[...] Cadre de la paideia : une société de face à face : - AGON (Assemblee, SCEPTRON), - question de l'honneur, TIME, question des valeurs arrêtées. s'exerçant sur le champ de bataille mais aussi dans la vie. la religion et le sentiment religieux : dès l'épopée, un POLItéisme à piété ritualiste sous l'égide d'un Zeus, mais qui comme Agamemnon n'est pas seul (MOIRA) Les devoirs des hommes envers les dieux (sacrifices, oracles, ecatombes). Autant de valeur qui caractérisent encore le monde grec dans la période classique. II. Les caractères sociaux et politiques. [...]
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