L'Antiquité commence près de 2000 ans avant notre ère et le Moyen Âge se termine au XVe siècle, la période est donc immense, mais la réflexion va être assez largement européocentrée : il s'agit de l'Antiquité qui a influencé l'Europe occidentale. L'Antiquité grecque commence avec l'agriculture, les idées politiques commencent dans le monde grec vers le VIe ou VIIe siècle avant notre ère. On dit souvent que l'Antiquité a pris fin à la chute de l'Empire romain d'occident en 496. Or le Moyen Âge est encore fortement imprégné des idées politiques de l'Antiquité.
Lorsque l'on parle de "monde grec", nous faisons référence à ce que les Grecs appelaient "Hellade", une sorte de culture commune avec pour base la langue et la religion et non pas un "pays" ou un "territoire commun", le monde grec dépasse la Grèce. Ce nom de "Grec" apparaît très vite : 1950 avant notre ère, mais en ce qui concerne l'histoire des idées il faut peut être attendre le VIIe, VIe siècle.
L'idée que tous les citoyens (le démos : peuple qui est en réalité l'ensemble des citoyens) détiennent le pouvoir ne veut pas dire que tous sont en position d'exercer le pouvoir, ils le sont en tant que membre de l'assemblée des citoyens : "l'ecclésia". Cette assemblée prend les décisions importantes, elle élit les magistrats supérieurs et elle adopte les lois et peu même les rédiger. Vu le nombre des participants, les débats pouvaient vite partir dans plusieurs directions et parfois même être contraires aux intérêts de la Cité, c'est pour cela qu'il existait une procédure permettant de déclarer une loi illégale : "pophéparunomon".
[...] Nous sommes ici dans une conception holiste c'est-à-dire que le tout l'emporte sur l'individu et l'individu est donc subordonné au tout Le gouvernement du peuple L'idée que tous les citoyens (le démos : peuple qui est en réalité les citoyens) détiennent le pouvoir, cela ne veut pas dire que tous sont en position d'exercer le pouvoir, ils le sont en tant que membre de l'assemblée des citoyens : L'ecclésia cette assemblée prend les décisions importantes, elle élit les magistrats supérieurs et elle adopte les lois et peu même les rédiger. Vu le nombre les débats pouvaient vite partir dans plusieurs directions et parfois même contraire aux intérêts de la cité, c'est pour cela qu'il existait une procédure permettant de déclarer une loi illégale pophéparunomon La loi Il existait une distinction entre les lois non écrites (lois naturelles) et les lois écrites. [...]
[...] Ce n'est pas par hasard qu'on trouve une contestation de la cité dans les idées de l'époque, contestation qui va prendre deux formes : -d'abord autour de l'individu -ensuite autour de l'univers qui dépasse la cité Individu et cité Il y a encore un penseur qui va accorder de l'importance à la cité, qui va en faire même l'objet central de sa réflexion alors que lui même aurait dû se détacher de la cité. Cet auteur est Aristote. Aristote C'est sans doute l'auteur de l'antiquité qui a exercé l'influence la plus forte sur les esprits durant l'antiquité et puis encore au moyen âge, à la fois dans la pensée Arabo-musulmane et dans la pensée Chrétienne avec Thomas d'Aquin. [...]
[...] Les Rois hellénistiques ont été entourés de philosophe Stoicien, ensuite la monarchie hellénistique reproduit à l'échelle d'un pays l'ordre général du monde, la conception de la liberté des stoïciens s'accorde parfaitement avec les monarchies hellénistiques, on peut être libre dans sa tête tout en étant soumis à un pouvoir royal absolu. [...]
[...] On est donc bien loin de la citoyenneté et de la cité. Le cynique le plus célèbre fut Diogène de Sinope, c'est le personnage le plus connu du cynisme à cause de ses excentricités, se considérant comme homme chien. Il vivait dans un tonneau et il a rejeté toutes les convenances et quand Alexandre le Grand voulut le voir pour lui demander que faire pour lui, Diogène se contenta de répondre ôte-toi de mon soleil Le cynisme est la première philosophie totalement individualiste, elle en arrive à rejeter la politique, le cynisme a eu des adeptes assez nombreux et cela jusqu'à la fin de l'antiquité. [...]
[...] Quel était le rapport Gardiens/ classes productives ? Platon ne voulait pas de gouvernement par la force et il était convaincu que les hommes peuvent atteindre une vision rationnelle qui donne à celui qui gouverne le droit de gouverner ceux qui n'ont pas cette vision rationnelle. Il propose donc une élite qui vit, elle-même, de façon communiste et qui a pour mission d'éclairer le reste de la cité et de la guider rationnellement. C'est ce qui lui fait dire qu'il faudrait que les philosophes soient Rois ou que les Rois soient philosophes. [...]
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