Guerres médiques, expansion perse, révolte de l'Ionie, empire perse, première guerre médique, Marathon
La guerre entre les perses et les grecs a une importance capitale puisqu'elle marque la fin de l'expansion perse vers l'occident et l'affirmation des libertés des cité grecs balkaniques. Hérodote est notre principale source, c'est une histoire écrite par les grecs peu par les perses.
Les 1ère et la 2ème guerre médique, en 490 et 480, prennent place dans une série de conflits contre les perses, de la révolte d'Ionie au début du 5ème siècle à la paix de Callias au milieu du 5ème siècle.
[...] Darius ne veut pas conquérir la Grèce mais y crée des partis qui lui sont favorables. En 490 les iles égéennes sont soumises sans violence, sous le commandement de Datis. La cible suivante est Athènes par vengeance, le roi est conseillé par Hippias déchue de son pouvoir Marathon Hippias aurait poussé les perses jusqu'à Athènes pour reprendre le pouvoir. Tout le monde n'est pas défavorable à Hippias la famille des Pisistrate est encore puissante un de ses membre est même archonte. [...]
[...] A marche forcée Miltiade fait revenir ses troupes et les perses préfèrent lever l'ancre Les conséquences de Marathon La bataille est sans doute une escarmouche pour les perses mais elle a de grands retentissement pour Athènes. Elle marque l'affirmation du pouvoir du stratège élu et non tiré au sort depuis 501, qui deviendront les magistrats les plus importants de la période classique. La victoire est le témoins de l'efficacité de l'Hoplite chaque soldats lourdement armé protège avec son bouclier le flanc gauche de son voisin. Technique de poussée continue. Les hoplites sont des propriétaires fonciers ou des paysans qui peuvent acheter leur matériel. C'est la victoire de la cité isonomique de Clisthène sur la tyrannie. [...]
[...] C'est le roi des rois. Il s'appuie sur un tyran pour les cités grecques (Milet) qui ne doit son pouvoir qu'au soutien perse. Les perses ne veulent imposer ni leur langue ni leur religion, ils ont besoin des élites locales ici les tyrans, car ils ne sont pas assez nombreux pour occuper militairement leur vaste territoire, et ainsi éviter toute révolte. En 513 veut intimider les Scythes franchit le Danube sur un pont de bateaux construit par les grecs d'Asie. [...]
[...] Cette conciliation est efficace car les ioniens resteront fidèle au roi pendant les guerres médiques. Il y a une prise de conscience du monde grec et du danger qu'il représente pour le continent. II La première guerre médique L'offensive perse Vers 492 Darius envoie des Héraults partout en Grèce, réclamer la terre et l'eau signe de soumission et d'allégeance. Spartes et Athènes refusent. Lutte entre Egine et Athènes qui c'est soumise aux perses. Il y a sans doute une volonté de vengeance avec la destruction d'Erétrie mais surtout la peur d'une nouvelle coalition grecque. [...]
[...] Il unit perses et mèdes (les grecs ne voient pas la différence), puis guerre de conquête (Babylone 539). En 546, prise de Sardes capitale de Lydie (Crésus), protectrice des cités grecs d'Asie qui préserve néanmoins leur autonomie (tribu et garnison) et s‘appuie sur des tyrannies. Tombe sous le pouvoir perse. Remplacé par son fils Cambyse 522, Darius successeur probablement usurpateur poursuit cette politique de conquêtes (Asie centrale, Inde, Thrace) empire de 3 millions de km2. Il est au sommet d'une hiérarchie de pouvoirs régionaux exercés par des dynasties: les satrapes. [...]
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