Les guerres civiles et la marche vers l'empire

Résumé du document

César meurt le 15 mars 44. Il avait modifié la constitution en fonction de lui (il était dictateur à vie). Il laisse donc un vide politique.
On se demande quel régime instaurer. Des républicains souhaitent revenir à une république d'avant les réformes gracquiennes. D'autres républicains veulent une république adaptée, comme celle de Pompée, avec un sénat fort et des imperatores au rôle militaire important.
Les césariens veulent une monarchie ; d'autres veulent un régime personnel, sans que ce soit une monarchie. Qui mettre à la tête de l'Etat ? (...)

Extraits

[...] Il a des pouvoirs exceptionnels pour résoudre la crise. La monarchie hellénistique est un régime décrié par les Romains. La conception occidentale du pouvoir veut ménager les institutions républicaines, tout laissant aux imperatores les pouvoirs. Octavien exploite les erreurs de'Antoine pour détruire son image. Antoine célèbre son triomphe sur l'Arménie à Alexandrie et non à Rome. La propagande laisse entendre qu'Antoine veut déplacer la capitale. Octavien accuse Antoine de travailler à la gloire de l'Egypte et non de Rome. La propagande laisse entendre que les nouvelles conquêtes d'Antoine seront distribuées à ses fils. [...]

[...] Antoine fait passe des lois (qui seraient des projets de César). Il donne des terres aux vétérans de César. Il nomme Lépide grand pontife pour avoir son soutien. Cicéron s'inquiète. En avril, il prononce des discours contre Antoine, les Philippiques (comme ceux prononcé par Démosthène contre Philippe de Macédoine). Cicéron trouve un allié en Octavien. c. Octavien Octave est le petit-neveu de César (le petit-fils de la sœur de César). Dans son testament, César adopte Octave. Il devient Octavien, et l'héritier de César. [...]

[...] Il peut prétendre à continuer le régime césarien. Mais il n'est plus maître de cavalerie, car il n'y a plus de dictateur. Il n'a donc plus d'autorité légale. b. Marc-Antoine Marc Antoine est le collègue de César en tant que consul en 44. César étant mort, Antoine reste seul consul. Il est populaire auprès des soldats. C'est un brillant lieutenant de César. Il a cependant des défauts : il est brutal, et grand adepte de Dionysos. Il se présente somme l'héritier de César. [...]

[...] Il proclame la fin des guerres civiles. Il ferme les portes du temple de Janus (ce qui ne se rpoduit qu'en temps de paix, et qui s'est produit que deux fois dans l'histoire de Rome). C'est un acte symbolique fort. C'est la troisième fois qu'elles sont fermées. Il se fait appeler imperator. En 36, il pacifie les tribus alpines et l'Illyrie. Il se donne une image de pacificateur. Il veut se faire passer comme le défenseur de l'Italie, de Rome. [...]

[...] Il s'empare de la Sicile. Il empêche l'approvisionnement de Rome. Octavien se trouve en Italie. Des insurrections éclatent en Italie, suite aux proscriptions. Des rébellions entretenues et attisées par Lucius Antonius (frère d'Antoine) et Fulvie (épouse d'Antoine). Sextus Pompée contrôle en plus la Corse et la Sardaigne. Lucius Antonius veut un empire contrôlé par la famille ; Fulvie est jalouse et veut faire revenir Antoine. L'accord de Brindes (octobre 40) Antoine a repoussé un peu les Parthes. Il revient à Rome. [...]