Rome antique, Auguste, Brutus, Octavien, Second triumvirat, bataille de Nauloque, Cléopâtre, bataille d'Actium, Principat, Marc-Antoine
Le conflit débute lorsque Octavien accuse Antoine de négliger sa soeur, Octavie, et de mener une vie dissolue, le comparant au dieu Dionysos. Entre 34 et 32 av. J.-C., Octavien lance une campagne de propagande, peignant Antoine comme étant sous l'influence de Cléopâtre. Le tournant de la situation survient lorsque le testament d'Antoine, révélant des legs territoriaux à Cléopâtre et ses enfants et son souhait d'être enterré à Alexandrie, est rendu public par Octavien, provoquant une forte sensation à Rome. Octavien, quittant puis revenant à Rome avec une armée, provoque la fuite des partisans d'Antoine.
[...] Ce titre contribue à consolider sa position en tant que premier citoyen de Rome. Paul Veyne, dans son ouvrage, souligne que le nouveau régime, le principat, n'est pas une simple façade conservant la République tout en masquant un monarque. Au contraire, la République n'est pas abolie mais restituée, et les institutions de la République, bien que transcendées par la stature d'Auguste, sont maintenues, ce qui est essentiel pour la stabilité de l'empire. Auguste se positionne ainsi comme un mandataire de la collectivité, symbolisant la fusion entre l'autorité traditionnelle de la République et le pouvoir monarchique. [...]
[...] L'ambition et la ruse d'Octavien se manifestent rapidement. Utilisant l'héritage de César, il lève huit légions, effectue une marche sur Rome, s'empare du trésor de la ville, et contraint le Sénat à le nommer Consul en 43 avant J.-C. La même année, il crée le Second Triumvirat avec Lépide et Marc-Antoine, sanctionné par la Lex Titia le 27 novembre 43 avant J.-C., établissant un gouvernement tripartite pour une durée de cinq ans. Les provinces sont partagées : la Narbonnaise et l'Espagne pour Lépide, la Gaule chevelue et cisalpine pour Antoine, et l'Afrique, la Sicile, et la Sardaigne pour Octavien, tandis que l'Italie reste une propriété commune. [...]
[...] Le tournant de la situation survient lorsque le testament d'Antoine, révélant des legs territoriaux à Cléopâtre et ses enfants et son souhait d'être enterré à Alexandrie, est rendu public par Octavien, provoquant une forte sensation à Rome. Octavien, quittant puis revenant à Rome avec une armée, provoque la fuite des partisans d'Antoine. Octave intensifie la pression sur le Sénat, menant à la déclaration d'Antoine comme ennemi public et justifiant la guerre à venir. En 31 av. J.-C., Octavien, désormais Consul, se prépare à la guerre. Antoine, anticipant l'affrontement, s'installe en Épire avec une grande armée. La Bataille d'Actium, survenue le 2 septembre 31 av. J.-C., est un moment décisif. [...]
[...] Octavien devient le seul maître de Rome. Dans les années qui suivent, Octavien instaure le Principat, un nouveau régime politique adapté à la grandeur de l'Empire romain. Cette période marque le début d'une ère nouvelle, posant les fondations de ce qui deviendra l'Empire romain sous Auguste, le nouveau titre d'Octavien. Sa stratégie, combinant propagande, manœuvre politique et tactique militaire, illustre sa capacité à transformer une période de conflit en un nouvel ordre mondial sous son règne unifié." L'arrivée d'Auguste après la bataille d'Actium Dans ses Res gestae, Octavien proclame avoir restauré la République après la bataille d'Actium. [...]
[...] pour une période identique. Sextus Pompée, le dernier fils de Pompée, joue un rôle crucial durant cette époque. Après une défaite, il fuit en Sicile, créant une principauté pirate et bloque les navires de blé égyptiens vers Rome, menaçant ainsi une ville de habitants d'une crise de ravitaillement. La Bataille de Nauloque en 36 av. J.-C. est décisive : Marcus Agrippa, sous les ordres d'Octavien, vainc Sextus Pompée, permettant à Octavien d'écarter Lépide qui ambitionnait de contrôler les armées. Parallèlement, Octavien et Antoine deviennent rivaux. [...]
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