Péloponnèse, Archidamos, Sicile, Thucydide, sociétés grecques
Pour Thucydide, la guerre du Péloponnèse est « la plus grande crise qui ébranla les Grecs et une partie des Barbares ».
Le déroulement de la guerre a amené à une « brutalisation » des sociétés grecques.
[...] Athènes entre dans la ligue du Péloponnèse, destruction des Longs Murs, flotte réduite à 12 navires et installation du régime des Trente dirigé par Théramène et Critias soutenu par Lysandre en 404. La violence de ce régime est caractérisée par des assassinats, des exils. Certains démocrates se sont réfugiés à Thèbes, et chassent les Trente après une série de guerre civile. * L'impact de la guerre du Péloponnèse Une guerre de nouveau type : meurtrière, mutation de la guerre (destructions de cités), avancées techniques (poliorcétique : l'art du siège), la guerre devient de plus en plus longue, apparition de stratèges (chefs militaires). [...]
[...] - Les 2 adversaires sont affaiblis paix de Nicias : les Athéniens rendent les prisonniers spartiates, renoncent aux possessions acquises dans et autour du Péloponnèse depuis 431 et promettent une aide contre une éventuelle révolte hilotique. Les Athéniens laissaient aux Athéniens toutes les cités conquises. Corinthe et Thèbes refusent de signer de la paix. Cette paix est un succès pour les Athéniens. * L'expédition de Sicile (415-413) Tournant majeur dans la guerre du Péloponnèse. - 416, Egeste (cité sicilienne) demande une alliance avec Athènes avec la promesse d'entretenir le corps expéditionnaire. [...]
[...] * La guerre d'Archidamos (431-421) - Siège de la cité béotienne de Platées, amie traditionnelle d'Athènes, par Thèbes soutenu par Sparte : 1ère invasion des Péloponnésiens dans l'Attique (431). Les Athéniens refusent le combat, refus d'abandonner le territoire, ils se réfugient derrière les Longs Murs pour décourager Sparte. Les paysans assistent au ravage de leur terre par l'armée d'Archidamos et en 430 arrivé de la peste au Pirée : mort de Périclès, remise en cause de sa stratégie : chute de Platées. [...]
[...] * La guerre d'Ionie et la défaite finale d'Athènes (413-403) - Des cités d'Ionie demandent de l'aide aux Spartiates pour retrouver leur autonomie, telles que Chios. Les satrapes d'Asie Mineure (Tissapherne pour l'Ionie, et Pharnabaze pour l'Hellespont) voient l'occasion idéale d'anéantir la présence athénienne en Asie Mineure : ils aident financièrement Sparte (elle a besoin d'une flotte) : alliance entre les Perses et Sparte. Entre 413 et 411, série de combats navals entre Athènes et Sparte : coup d'état oligarchique à Athènes, régime des Quatre Cent dirigé par Théramène et Antiphon. [...]
[...] Il part quand même en expédition mais se réfugia dans le Péloponnèse où il donne des conseils de guerre à Sparte. L'expédition est alors dirigée par Nicias alors qu'il ne voulait pas faire la guerre. Les 1ères opérations contre Syracuse sont un succès pour les Athéniens, ils assiègent la cité. Mais Sparte répond à l'appel des Syracusains avec 4 navires commandés par Gylippe et nouvelle invasion de l'Attique dans le but de priver Athènes de l'essentiel de son territoire (conseillé par Alcibiade selon Thucydide). [...]
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