Grecs du Pont-Euxin, Olbia, Chersonèse, Fleuve Hypanis, Fleuve Tanaïs, Thrace, royaume du Bosphore, cité de Phanagoria, Kerkinitis, Panskoe
Les Grecs s'installent à l'embouchure des fleuves de la mer Noire :
- Fleuve Hypanis (fleuve Kouban) : il y a le royaume du Bosphore (à ne pas confondre avec le Bosphore de Thrace. La Thrace est une région géographique qui tire son nom du peuple indo-européen aux multiples rameaux (Daces, Gètes…) de la région décrit par Hérodote dans ses Histoires, correspondant aujourd'hui à la Roumanie, Bulgarie et au nord de la Grèce). Ce royaume de Bosphore est celui du Bosphore Cimmérien (peuple antique, originaire vraisemblablement des plateaux iraniens) qui permet de passer de la mer Noire au lac Méotide (mer d'Azov). Les Grecs ne se sont pas vraiment installés dans cette région. Il y a la cité de Phanagoria. A l'époque hellénistique, on a un royaume mi-barbare, mi-grec.
- Fleuve Tanaïs (fleuve Don). Il y a la cité Tanaïs.
[...] Ces paysages fossilisés sont bien conservés par le hasard, mais aussi par l'abandon du site à la fin de l'Antiquité suite aux invasions barbares. À l'époque moderne, les nouveaux habitants ont pratiqué l'élevage et cela n'a en rien changé le tracé des routes et murés antiques. Le climat très sec de la Crimée y est pour beaucoup également. L'herbe rase facilite la visibilité du tracé antique. Il y a un aspect régulier et géométrique. Les lots sont de dimensions égales. [...]
[...] Les Grecs ne se sont pas vraiment installés dans cette région. Il y a la cité de Phanagoria. À l'époque hellénistique, on a un royaume mi-barbare mi-grec. - Fleuve Tanaïs (fleuve Don). Il y a la cité Tanaïs. - Fleuve Borysthène (fleuve Dniepr) : Il est réputé pour ses esturgeons. À l'embouchure du fleuve Borysthène, au liman, et du fleuve Hypanis (fleuve Bug), il y a eu la fondation d'Olbia (la Bienheureuse [à ne pas confondre avec Olbia de Provence fondée par Massalia]) fondée par Milet - Il y a la Tauride (Crimée) : le nom vient du peuple des Taures. [...]
[...] Il y a des routes partant de la ville (on y trouve les faubourgs et les nécropoles). On a un bourg de potiers au sud-est des murailles, un bourg de maçons au sud-ouest, un bourg de vignerons (pressoir, plateforme de foulage Les premiers colons se sont installés en villes dans des lots identiques, puis de nouvelles vagues de colons se sont installées dans des faubourgs. Les premiers colons sont des agriculteurs et les seconds sont donc majoritairement des artisans, soit profitant de l'expansion démographique et économique de la cité. [...]
[...] L'exemple du lot n° 26 : Pour ce seul lot de 6 parcelles, si l'on additionne tous les murés, cela donne : il y 78 kilomètres de long pour 1 mètre d'épaisseur centimètres de haut : cela représentent mètres cubes de pierres. Cela induit nécessairement le travail d'esclaves, de la démocratie esclavagiste. Cette hypothèse, d'esclaves Taures, est aussi appuyée par d'autres éléments. On a ainsi des villages taures attestés dans la presqu'île. Il y a ainsi eu une expropriation. De plus, on note l'apparition de nouveaux villages taures sur les pentes du mont Sapoun : les indigènes ont été soumis militairement : une majorité a été réduite en servitude et certains ont pu devenir des parèques à la frontière du territoire. [...]
[...] Les épigraphistes ont identifié 120 magistrats différents pour le contrôle du vin : le magistrat se nomme un astynome. Chaque lot permet la production annuelle en vin à amphores. Or amphores sont la capacité de transport d'un navire marchand grec, c'est une cargaison Ainsi, on a l'impression que les lots de terre correspondaient à un travail en commun : les 6 propriétaires produisaient pour une même cargaison. Peut-être association donc. La presqu'île de Chersonèse s'est spécialisée pour au moins la moitié pour de la vigne : soit au moins milles mètres carrés, soit 30 millions de ceps de vignes. [...]
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