Entre les Grecs et les Perses, ce ne fut jamais une grande et belle histoire d'amour. Les relations entre ces deux grandes puissances sont basées sur un certain principe d'opposition. Cependant, il faut commencer par rappeler que les sources perses, sur les grands faits qui les opposèrent aux Grecs, sont inexistantes. On ne peut donc voir les choses qu'à travers les textes des Grecs, et en particulier des Athéniens. Cet athénocentrisme pose d'autant plus problème que la cité était farouchement opposée aux Perses, au point de ne pas être réellement objectif.
Ainsi, il est quelque peu difficile d'émettre des affirmations, si ce n'est pour mettre en doute les écrits athéniens. Si l'on devait donner une date au début de cette opposition, il faudrait commencer par l'année 546 avant Jésus-Christ. C'est en cette année que les Perses commencent leur incursion sur les terres des cités grecques d'Asie Mineure et, petit à petit, ces cités passent sous domination perse.
Quant à la « fin » des sources sur les liens avec les Perses, à l'époque classique, cela se situerait au moment de la paix dite de « Callias », en 449 avant Jésus-Christ, paix entre les Athéniens (et donc les Grecs) et les Perses.
Cependant, durant toute cette période, on peut voir un jeu complexe de force et de puissance parcourir la Grèce. Entre les attaques, les batailles et les tentatives diplomatiques, la Grèce s'unifie enfin contre un même ennemi, mettant leurs dissensions de côté pour une cause commune.
On peut en venir alors à se demander quelles sont les relations exactes qui unissent les Perses et les Grecs. Par quel jeu de puissance s'orchestre les différentes volontés, de résister, et conquérir, de chaque côté ?
[...] Pour les Perses, leur arrivée est assez triomphale. Victorieux aux Thermopyles grâce à l'aide de la population locale qui leur a indiqué une façon de contourner l'armée d'hoplites qui les attendait, mais aussi au Cap Artémision où la flotte perse, bien qu'amoindrie du fait d'une violente tempête qui a coulé pas mal de vaisseaux perses, les Perses passent en vainqueur dans l'Attique. - L'oracle de Delphes est défaitiste, mais donne un oracle des plus énigmatiques pour la survie d'Athènes. C'est le début de longues discussions pour déterminer ce que sont les murailles de bois pour te protéger de la Pythie. [...]
[...] - Cependant, la présence d'Hippias dans les rangs perses a un point positif pour le parti de la résistance : elle lui donne raison. Sa présence pousse les nombreuses discussions concernant le pour et le contre de la guerre vers le pour. Il faut vaincre les Perses sous peine de voir revenir à la tête de la ville d'Athènes le tyran Hippias, car il est clair que les Perses lui donneront le gouvernement de la ville en cas de victoire. [...]
[...] - Nouvelle offensive perse en 482 av. J.-C. : Athènes se sait visée puisque l'actrice principale de la défaite de Darius, père de l'actuel Roi des Rois, Xerxès. La cité anime alors le souffle de la résistance et de la révolte, suivi par Sparte qui voit, dans les avancées perses une menace, ainsi que le reste de la Ligue du Péloponnèse. - Après les victoires de Salamine, Platées et Mycale, on constate toujours une présence perse en Thrace. Ils sont chassés vers 476 av. [...]
[...] Puis la volonté antiperse des Athéniens, avant de clore sur des relations entre guerre et paix. I. Des relations variant selon la région L'Ionie, là où tout a commencé - Les Perses commencent par prendre possession des terres d'Ionie, et des Grecs d'Asie Mineure. Malgré les rumeurs qui circulent quant à une tyrannie perse dans les cités sous domination, on ne constate pas de recul économique desdites cités. Le commerce y reste florissant, et le monnayage abondant. De plus, les Perses n'ont rien à gagner à l'appauvrissement d'une cité qui leur verse un tribut. [...]
[...] Cependant, Thémistocle av. J.-C., alors stratège, propose de ne pas mettre l'argent récolté dans les caisses de la ville, mais de faire construire, par les 200 citoyens les plus riches de la cité trières dont ils auraient la charge et l'entretient. - Cette flotte n'est pas là pour un retour possible des Perses, mais pour un autre conflit, celui qui oppose Athènes à Égine, une cité voisine, se trouvant sur une île en face du Pirée. Par cette réforme navale, Thémistocle souhaite affirmer et augmenter la puissance maritime d'Athènes pour vaincre Égine, sans se douter que c'est cette même puissance maritime qui les aidera quelques années plus tard. [...]
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