Présentation des principales pensées politiques qui ont animé la Grèce antique.
[...] Trop de choses nous empêchent de le savoir: leur invisibilité et la briéveté de la vie humaine. »14. De même, il écrit: L'homme est la mesure de toutes choses, pour celles qui sont, de leur existence; pour celles qui ne sont pas, de leur non-existence. »15. La vérité d'opinion est ainsi une vérité du moment présent Protagoras d'Abdère est né vers 485 et mort vers Cette citation de Protagoras devait constituer le début d'un traité Sur les dieux. Cette oeuvre n'étant pas parvenue aux lecteurs modernes, ce passage a été conservé par l'écrivain chrétien Eusèbe de Césarée (du début du IV ème siècle de notre ère) qui le cite dans sa Préparation évangélique, XIV, III Ce passage devait se situer au début d'un traité De la Vérité, appelé également Discours terrassants. [...]
[...] Tout d'abord, durant les exactions sanglantes du régime des Trente, deux membres de sa famille, Critias et Charmide, ont fait partie de ce gouvernement. De plus, la condamnation à mort de Socrate par le régime démocratique, en 399, l'affecte considérablement. Platon exprime son sentiment dans une lettre dans laquelle il affirme avoir compris que toutes les cités étaient mal gouvernées. Pour ces raisons, il s'est tourné vers la philosophie22. Pourtant, Platon va être confronté à la réalité politique en Sicile. [...]
[...] de même en est-il aussi pour les qualités éthiques et intellectuelles. (trad. P. Pellegrin, p.240-241) Paragraphe 3. La Cité idéale Aristote a été amené à développer sa conception de la cité idéale dans le livre VII de La Politique. Dès le livre II, il avait critiqué les deux cités proposées par Platon, et surtout celle élaborée dans La République. Comme Platon, Aristote propose que le groupe humain constituant la cité ne puisse pas s'accroître indéfiniment, mais il ne fixe pas de bornes strictes63. [...]
[...] Platon a conçu une réglementation étouffante de la moralité et de la vie privée (les voyages à l'étranger sont ainsi interdits). Le conseil nocturne dispose d'auxiliaires secrets dénonçant les atteintes à la moralité. Le conseil peut tenter de "récupérer" ces citoyens qui ont commis des manquements en les enfermant dans un endroit afin de les assagir en leur faisant la leçon toutes les nuits. Ceux qui refusent de revenir à des sentiments corrects doivent être mis à mort. Cette cité est parfaitement totalitaire. [...]
[...] Ces lois humaines sont les règles morales et les lois institutionnelles (les nomoï). Platon a vivement critiqué les sophistes car, pour lui, la conséquence de leur pensée était que chaque cité devait établir ce qui était légal en fonction d'une appréhension propre du bien et du mal. De la sorte, pour les sophistes, une société ne peut pas être considérée comme plus juste qu'une autre. Comme les lois sont de pures conventions, il peut être opportun de remettre ces lois en question en fonction des circonstances. [...]
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