La Grèce, des Guerres médiques à la fin de la Guerre du Péloponnèse

Thèmes abordés

Histoire antique, Grèce antique, guerres médiques, guerre du Péloponnèse, Ve siècle av. J.-C., Darius Ier, Sparte, Athènes, ligue de Délos, ligue du Péloponèse, Xercès, Thermophyles

Résumé du document

Le cinquième siècle s'ouvre pour la Grèce sur un conflit majeur. Depuis le milieu du sixième siècle, l'Empire perse poursuit un vaste mouvement d'expansion, et c'est dans celui-ci qu'il faut inscrire ces Guerres médiques. Le roi de Perse, Darius Ier, a peut-être en tête la participation d'Athènes et d'Erétrie dans la révolte de l'Ionie, ce qui peut expliquer un certain esprit de vengeance.

En -491, les Perses se consacrent à de nouveaux préparatifs militaires et diplomatiques. De nombreuses cités grecques reçoivent des ambassadeurs grecs demandent leur soumission : certaines acceptent, mais Athènes et Sparte refusent et mettent à mort les ambassadeurs perses.

Extraits

[...] Ce dernier pénètre en Attique avec une armée et occupe un fortin, il s'empare du Pirée, où trouve la mort Critias. Cette prise du Pirée est importante, car c'est là que s'étaient réfugiés des démocrates et de riches métèques prêts à aider les démocrates. De plus, des dissensions apparaissent parmi les Trente, qui sont révoqués et des élections sont mises en place. Les Trente s'enfuient à Eleusis et font appel à Lysandre, mais le roi spartiate Pausanias le devance et vient camper près du Pirée afin d'y déloger Thrasybule. [...]

[...] Corinthiens et Thébains exigent la destruction d'Athènes, ce que Sparte refuse. L'accord va se faire sur une base de reddition pure et simple d'Athènes avec son entrée dans la ligue péloponnésienne, la destruction des fortifications, la remise des vaisseaux de guerre restant à part 12, ainsi que le retour à la constitution des ancêtres Le problème est que cette expression est assez vague et donc sujette à toutes les interprétations, démocrates et oligarques cherchent à tirer la couverture vers eux. [...]

[...] –Cette césure est beaucoup plus claire aux yeux des historiens modernes, alors qu'à l'époque ce n'est pas fondamental : car le transfert du trésor marque le début de la recension du montant des tribus alliées. On a une série de stèles appelées la liste du tribu athénienne (de chacun des alliés) sur lesquelles on a l'Aparchè (1/60ème de ce tribu, offerte en prémices à Athéna)⎝ Dès 454 on a toute cette information qui nous permet de constater que ce tribut (ou Phoros) entre 454 et 425, le montant de ce tribu n'a pratiquement pas bougé : première augmentation. [...]

[...] L'archonte-roi (ou basileus) a des fonctions surtout religieuses et judiciaires, et organise les sacrifices et les grandes fêtes. Il s'occupe notamment des mystères d'Eleusis, qui étaient consacrés à deux déesses : Déméter et Korè/Perséphone. Ces mystères sont faits d'un ensemble de cérémonies et de rites religieux que seuls les initiés (mystes) pouvaient suivre. L'archonte-roi s'occupe également des Lénéennes, qui est une fête consacrée à Dionysos, mais aussi des courses au flambeau (lampadédromies). Il intervient également dans des affaires judiciaires qui ont un aspect religieux, mais aussi les affaires d'homicide, qui a une dimension religieuse. [...]

[...] La plus grande partie de la constitution de Sparte est attribuée à Lycurgue, qui est un législateur dont l'existence est discutée. La population globale de Sparte comprend bien plus que les Spartiates, ou Lacédémoniens, puisqu'elle comprend également les périèques et les hilotes. Les Spartiates ou homoioi sont les seuls citoyens de plein droit. A Sparte, la citoyenneté ne s'acquiert pas uniquement par la naissance, car il faut remplir plusieurs autres critères qui, s'ils ne sont pas remplis, font du Spartiate un inférieur. [...]