Géographie du monde grec

Thèmes abordés

Licence 1 Histoire ancienne, monde grec, cité grecque, VIIe siècle av. J.-C., méditerranée, colonisation grecque, crise sociale, crise politique, La société lacédémonienne, Syracuse, mythique Sybaris, cité de Sparte

Résumé du document

Comment mesurer le temps dans la période archaïque ? Pour cela, il faut se fier aux saisons, aux activités agricoles. Cette technique est utile pour dater des évènements très anciens avec l'utilisation de sources provenant de rois grecs et d'Égypte ainsi que d'annales orientales. À partir de la période classique, la datation des évènements se fait à l'intérieur de l'année ; les anciens sont par ailleurs très attentifs au calendrier qui est rythmé par des fêtes religieuses. L'année commence généralement vers l'été, peut-être au printemps quelquefois. Par exemple, l'année athénienne débute en juillet et le calendrier athénien est le plus connu, car il comporte 354 jours. Il suffit de trouver des mois intercalaires tous les 8 ou 19 ans, ce qui ne nous donne aucune indication sur comment les historiens se débrouillent. Il n'y a pas beaucoup de décalage avec les saisons, à l'inverse du calendrier romain qui fête les récoltes au milieu de l'hiver et dans lequel on rajoute des mois, ce qui est de l'ordre d'un acte politique. Au bout d'un moment, il y a un décalage. A Rome, l'année est divisée par 10 en fonction de quelle tribu dirige la cité (10 périodes de 35 jours), période équivalente à la différence entre les calendriers grec et spartiate, qui ne sont pas très précis dans l'histoire ancienne.

Extraits

[...] Ses outils avec ses affaires de sport sont à côté de lui, on peut ainsi situer la scène (gymnase). Lécythe attique à figures rouges (Vème siècle). Coupe d'Arcésilas, coupe laconienne (VIème siècle) = coupe à figure noire qui nous vient d'Etrurie (560-550 avant aujourd'hui à Paris au cabinet des médailles. On ne connait pas le nom du peintre mais Arcésilas, le roi, est présent sur la coupe. On le reconnait car c'est le plus grand et parce qu'il a le sceptre ainsi qu'un léopard à côté de son siège. [...]

[...] On étudie surtout Athènes car on a le plus de sources. A la fin du IXème siècle a lieu selon les auteurs un synœcisme sous l'égide de Thésée. A cette époque, Mégare ou Eleusis sont occupés par la cité d'Athènes avec la guerre. On ne sait pas grand-chose de la politique mais on sait que l'organisation politique a été transférée qu'il n'y a plus de roi à des archontes, qui siègent à la fin de leur vie sur la colline de l'Aréopage. [...]

[...] Il y a des exceptions mais pas de règles. Les historiens ont essayé d'instaurer une règle qui ne marche pas. Le duo de pouvoir est une originalité de Sparte parce que le synœcisme a été un processus assez long et que l'on a d'abord regroupé deux villages et on a gardé les deux car il n'y avait aucune possibilité de les départager, c'est l'hypothèse la plus probable. Les hommes servent à contrôler les gommes, ils ont un pouvoir à l'origine très absolu mais dès l'époque archaïque très limité. [...]

[...] LES FEMMES Ces femmes ont un statut très particulier dans le monde grec. Le système éducatif spartiate s'étend aux femmes qui ont une éducation intellectuelle financée par la cité et sous la direction d'un chef de cœur. Ils doivent leur apprendre la mousiké qui est de l'ordre de la musique ainsi que du chant, de la danse mais aussi de la poésie. Elles doivent savoir l'interpréter mais aussi la composer, ce chef de cœur est souvent un poète lui-même, prouvant que l'on en a à Sparte même si on en a conservé aucun, sauf Alcman. [...]

[...] On y parle de la victoire grecque sur les Perses vers 467 avant JC. Nous pouvons en outre prendre l'exemple du vase de Darius, un cratère apulien datant du IVème siècle avant JC sur lequel plusieurs scènes sont représentées avec plusieurs niveaux de lectures. On ne sait cependant pas s'il s'agit de Darius Ier, battu par les Grecs, ou de Darius III, battu par Xexanote plus tard sur une amphore italienne.Vase Darius, cratère apulien, IVè siècle = combat entre un Perse et un romain. [...]