Les textes voient presque tout le monde selon l'esprit du méditerranéen, ethnographe tenté par le schéma et le cliché. Ils sont contemporains de la fin de l'indépendance gauloise au mieux (Diodore), plus tardif en général (Strabon, Lucain, Ammien Marcellin, Orose). Au delà des peintures des moeurs et des localisations géographiques, les données concernant l'histoire événementielle des peuplements gaulois sont extrêmement sporadiques. Il faut toutefois noter l'importance de « De Bello Gallico » de César. L'archéologie est donc fondamentale (...)
[...] Mais par leur utilisation systématique du fer dans l'outillage agricole et du bûcheronnage, ils ont modifié cet état. Concernant le peuplement, on distingue dans la Celtique gauloise de la Tène III six régions : un secteur central prédominant occupé par les peuples clés (Arvernes, Éduens, Séquanes, Bituriges) ; au nord zones tampons face aux Belges (une O-E dominée par les Carnutes, les Parisiens, les Lingons , l'autre N-S avec Leuques, Médiomatriques, Trévires) ; à l'ouest contrées de celtisation restreinte, en Armorique et dans la plaine atlantique ; au sud enfin, entre plateau central et Méditerranée, une aire où les Celtes se sont fondus en milieux mixtes avec Ligures et Ibère, et zone absorbée par Rome d'ailleurs dès les années 110. [...]
[...] Le point de départ historique Au début de la décennie 50, le manque d'unité menace l'effort civilisateurs exercé depuis 450 ans. Il régnait à Rome une profonde ignorance des réalités de la Gaule indépendante et César ne doit pas, avant 58, en avoir beaucoup plus su que ses contemporains. En 59/58, il se voit attribuer le proconsulat de Cisalpine et de l'Illyricum. C. Les facteurs militaires Face à une armée romaine qui passe de à hommes, les Celtes, Belges, ou Germains ont quasi toujours eu la supériorité numérique. [...]
[...] Le manque de mécanisation excluait cependant la présence d'artillerie. Mais la facilité avec laquelle César parvint aux désarmements régionaux tend à montrer qu'il ne s'agissait pas d'une production de masse. D. La réalité politique La victoire n'est durable que grâce à ses bases politiques, mais le silence de César en ce domaine ne facilite pas la compréhension. Il y eut un premier ralliement de la Gaule vers 58-54, en lien notamment avec l'impact de la personnalité de César dans les milieux militaires (batailles de 58 et 57). [...]
[...] La Gaule indépendante et la conquête La Gaule indépendante depuis le milieu du IIIe siècle avant notre ère A. Les bases des connaissances Les textes voient presque tout le monde selon l'esprit du méditerranéen, ethnographe tenté par le schéma et le cliché. Ils sont contemporains de la fin de l'indépendance gauloise au mieux (Diodore), plus tardif en général (Strabon, Lucain, Ammien Marcellin, Orose). Au delà des peintures des mœurs et des localisations géographiques, les données concernant l'histoire événementielle des peuplements gaulois sont extrêmement sporadiques. [...]
[...] Toutes les grandes nations jetèrent leurs armes pour ne plus jamais les reprendre. L'Église druidique fut déconsidérée. César fit alors le nécessaire pour gagner les cœurs : la libération de prisonniers éduens et arvernes après Alésia sera essentielle ; la légèreté des charges financières allant dans le même sens. La solidité des résultats est attezsté par la calme que connut la Gaule dans les années de la seconde guerre civile et de la dictature césarienne, puis, plus surprenant, après la disparition de César. [...]
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