Les formes de l'état et la colonisation grecque à la période hellénistique

Résumé du document

Il y a plusieurs cités dans le monde grec, 600 dans le monde égéen après la colonisation.
La cité grecque, polis, est une cité autonome, composée de deux parties : la chôra, partie rurale, et l'asty, partie urbaine. La polis désigne l'indépendance d'un groupe, synonyme d'État (on parle d'ailleurs de cité État). Il ne faut pas confondre cité et ville : la cité ne fait pas partie d'un ensemble plus vaste, mais est indépendante, contrairement à la ville. La cité est la forme d'organisation politique la plus répandue en Grèce antique.
La plupart des cités se trouvent sur les côtes. Du fait de la colonisation, la cité est devenue le seul modèle politique exporté par les Grecs.
Dans les textes littéraires et les inscriptions, on utilise plutôt des formules désignant le nom des habitants d'une cité plutôt que le nom de la cité elle-même (les Athéniens plutôt qu'Athènes). Il existe également des confédérations de cités, par exemple la confédération béotienne, dirigée par la cité de Thèbes, les plus petites cités gardent tout de même leur autonomie.

Extraits

[...] Dans la cité grecque, à l'époque archaïque comme classique, le citoyen est un guerrier. Les principaux conflits. L'émergence des cités à pour conséquence l'affrontement entre ces entités. Ainsi, la puissance de Corinthe à l'époque archaïque est liée à la construction des premières trières (galères de combat), à son commerce florissant, qui pousse la cité à se protéger des pirates. Les cités doivent donc protéger leurs intérêts. Entre Athènes et Egine, Athènes et Mégare, Spartes et la Messénie. La guerre participe pleinement à l'affirmation des cités, face aux voisins. [...]

[...] C'est une extension de la civilisation grecque, avec la création d'une centaine de nouvelles cités. Le deuxième moment fort de l'expansion a été à l'époque hellénistique, les rois sont alors à l'origine de créations de nouvelles communautés. On a affaire à un phénomène d'essemage. Contexte. La colonisation est un mouvement de migration organisée par la cité-mère (métropole) dans le but de fonder une colonie (apoikia), établissement permanent en terre étrangère ; cet établissement est une terre autonome et indépendante. On assiste à la fondation d'une nouvelle communauté indépendante de la première, mais qui implante son dialecte, son alphabet, son panthéon, son calendrier, sa magistrature, ses institutions. [...]

[...] Les formes de l'état et la colonisation grecque à la période hellénistique Les formes d'État. La cité grecque. Il y a plusieurs cités dans le monde grec dans le monde égéen après la colonisation. La cité grecque, polis, est une cité autonome, est composée de deux parties : la chôra, partie rurale, et l'asty, partie urbaine. La polis désigne l'indépendance d'un groupe, synonyme d'État (on parle d'ailleurs de cité État). Il ne faut pas confondre cité et ville : la cité ne fait pas partie d'un ensemble plus vaste, mais est indépendante, contrairement à la ville. [...]

[...] Du point de vue de l'organisation politique, le monde grec connaît une forte diversité. On connaît des oligarchies, démocraties, monarchies et tyrannies. La cité grecque est apparue à l'époque archaïque, entre le IXème et VIIIème siècle, avec une réorganisation de l'espace, une mutation dans les pratiques cultuelles et funéraires. On constate l'existence de sanctuaires, l'apparition des offrandes votives. Une partie de l'espace est désormais dévolue aux dieux, en ville (sanctuaire urbain), soit en périphérie (sanctuaire péri-urbain) ou dans la chôra (extra-urbain). [...]

[...] Les Spartiates ont fondé des colonies à la suite de la première guerre de Messénie. Causes. Le chef d'une expédition coloniale est l'oikistès. Lorsque d'autres vagues de colons arrivent dans une colonie et revendiquent une part du territoire, on procède à une nouvelle répartition du territoire, ce qui provoque souvent le mécontentement de tout le monde et peut aboutir à la fondation de nouvelles colonies. Traits principaux Première étape : 775-675. Le mouvement se fait vers la grande Grèce, l'Italie du Sud, la Chalcidique. [...]