La fin de la République romaine : le cadre historique

Résumé du document

La puissance romaine va se dilater, de plus en plus rapidement. D'abord, les Romains établissent leur domination sur la Grande Grèce, notamment avec la guerre contre la ville de Tarante. Puis ils cherchent à passer en Sicile, en partie occupée par Carthage, ce qui déclenche une série de guerres entre les deux puissances, que les historiens ont nommées les Guerres puniques - terme désignant les habitants d'Afrique du Nord. Les Romains font un parallèle entre ces guerres et les Guerres Médiques que les Grecs avaient menées contre les Perses. Mais celles-ci durent plus d'un siècle, au bout duquel les Romains viendront à bout des Puniques, en détruisant Carthage en 146 av. J.-C..

Les Romains dominent alors toute la partie centrale de l'Italie, le Sud, la Sicile, et l'Espagne orientale et la Tunisie. Toute la Méditerranée occidentale étant sous leur domination, les Romains se tournent alors vers la Grèce. Ils commencent par conquérir le Royaume de Macédoine, au Nord, en 197 avant J-C. Puis ils viendront à dominer Athènes, et donc le reste des Cités. La victoire de Rome sur les Cités de Corinthe se fait en 146 avant J-C, date charnière donc pour Rome.

Extraits

[...] A cela s'ajoute un certain nombre de réglementations auxquelles les Romains soumettent les peuples vaincus, destinées à protéger l'Italie. En particulier, l'interdiction était faite aux habitants de province narbonnaise de cultiver la vigne et l'olivier pour ne pas concurrencer les Romains dans le vin et l'huile d'olive. Mais il y avait aussi des exploitations plus privées, moins officielles. Les Romains, qui se trouvent en position d'exercer un pouvoir, se livrent à une exploitation privée du pays qu'ils administrent. Ce sont des exactions. [...]

[...] Il y a aussi une influence philosophique de la Grèce, qui s'influe dès le début du deuxième siècle, lorsque certains philosophes grecs s'instituent pédagogues (conducteurs d'enfants) et ouvrent des cours payants, où il est bientôt à la mode d'envoyer ses enfants. L'élite romaine devient alors bilingue, elle parle latin et grec. Bibliographie indicative Histoire romaine depuis la fondation de Rome jusqu'à l'établissement de l'empire. Poirson, Auguste / 1825-1826 La fin de la République romaine École française de Rome / 1997 La République et le roi: le mythe de Romulus à la fin de la République romaine Ver Eecke, Marie / De Boccard / 2008 Rome et nous: manuel d'initiation à la littérature et à la civilisation latines A. [...]

[...] Ces financiers sont les publicains, qui travaillent avec le Trésor public. La conquête la plus scandaleuse est donc celle des agents publics, qui avaient le droit à une rémunération très large, mais se livraient en plus à toutes sortes de trafic pour s'enrichir encore plus. Des exemples sont donnés dans la littérature : le dictateur de Sicile, Verres, s'est rendu célèbre car il avait fait l'objet d'une plainte de la part du peuple sicilien, représenté par Cicéron. Le droit essaie parfois de réagir à l'égard des exactions sur les particuliers. [...]

[...] On désigne ces deux ordres comme d'une part l'ordre sénatorial et l'ordre équestre d'autre part. La rivalité entre ces deux groupes dominants prend toutes sortes de formes, et notamment l'ordre équestre parvient à faire interdire l'activité commerciale aux sénateurs par une loi, sous prétexte que les sénateurs ne devaient pas se compromettre en ayant un contact avec l'argent. C'est l'idée de dérogeance, de dégradation de la condition de noble par la pratique du commerce, qui se retrouve sous l'Ancien Régime en France. [...]

[...] J.-C., une invasion germanique descend vers le Sud et attaque la Province romaine, notamment composée des Cimbres et des Teutons. Mais ils seront repoussés à l'occasion d'une bataille à Marseille, menée par le général Marius. Un des moments difficiles apparaît dans les années 70 av. J.-C. : une révolte des esclaves conduits par Spartacus est menée en Italie. Ils se rendent maîtres d'une partie de l'Italie et résistent contre les forces romaines. B. La politique intérieure Dans la première moitié de cette période, un équilibre s'installe, avec une collaboration des pouvoirs -magistrats, Sénat et assemblée du peuple-. [...]