Dossier portant sur la signification religieuse de la momification et de ses symboles dans l'Egypte ancienne. Qu'est-ce que cette pratique révèle sur la croyance des Egyptiens ? Quelle était la perception de la mort ? Comment les Egyptiens s'y préparaient-ils ?
[...] Grâce à la magie de l'image, les effigies incarnent les dieux sur terre et perpétuent l'existence des morts dans l'au-delà. En se nourissant de l'esprit des offrandes qui leur sont présentées, elles garantissaient la vie ou la survie de leur propriétaire. Quelle qu'était la taille (celle de Kéops étant assez petite), l'efficacité restait la même. La statue de khéops Si tous ces éléments évoquent cette forte volonté de protection de ce peuple, il n'en est pas moins que les momies suscitent également des craintes notamment par la croyance en une malédiction qui les entourerait. [...]
[...] Cette amulette est le symbole de la plénitude physique. Elle permet au défunt de retrouver son intégrité corporelle après sa mort Le scarabée était un animal sacré et symbolisait le renouveau, la renaissance. On associait le scarabée aux forces du Soleil et les Egyptiens voyaient en lui un symbole d'immortalité car le scarabée lorsqu'il sort du sable en reculant entraîne avec lui une boule de couleur rougeâtre qui rappelle la marche du soleil d'orient en occident, il était ainsi devenu une amulette très efficace Celui qu'on appelait le scarabée du cœur était taillé en jaspe ou dans une pierre verte, couleur de la renaissance, il était posé sur la poitrine des momies à l'emplacement du cœur ; parfois il remplaçait le cœur lui-même pendant qu'il était momifié Cette amulette était posée près du coeur, le siège de la conscience L'âme du défunt, symbolisée par un oiseau (souvent un faucon) à tête humaine, était libre de voyager entre le monde des vivants et le corps de la momie dans sa tombe. [...]
[...] C'est le dieu Thot qui avait rédigé lui-même ces formules (200 environ) pour aider les défunts à triompher des périls rencontrés dans le royaume des morts. Ainsi, la 125ème formule devait être récitée au moment de la pesée du coeur : " Salut à toi dieu grand, possesseur des deux Maât . Je viens vers toi et t'apporte la Vérité et la Justice après que, pour toi, j'ai chassé mes mauvaises actions. Je n'ai pas maltraité les gens. Je n'ai pas blasphémé Dieu. Je n'ai pas appauvri l'homme pauvre . Je n'ai pas affamé. Je n'ai pas faussé le peson de la balance. [...]
[...] tu devras dire " je suis là, je le ferai On avait coutume de placer des figurines dans les sarcophages. Les shaouabtis égyptiens étaient censés effectuer les corvées à la place du mort. Les sarcophages contenaient également de nombreux objets du quotidien afin que le défunt ne manque de rien dans l'au-delà. Les statues étaient également très importantes. Sculptées dans la pierre, le bois, l'ivoire, les statues représentaient les dieux, les rois et les particuliers. Elles jouaient un rôle fondamental dans le culte rendu aux divinités, aux pharaons et aux défunts. [...]
[...] Le matin, Ré, le soleil, montait dans la " barque du jour " le mândjèt qui naviguait à la voile dans le ciel. Le soir, Ré changeait d'embarcation pour emprunter la " barque de la nuit " le mesketèt qui traversait les douze régions du monde inférieur (correspondant aux douze heures de la nuit): la Douât. Il se faisait alors tirer par les innombrables dieux, esprits ou morts ordinaires qui les peuplaient, au moyen d'une longue corde, qui était en réalité un boa vivant, symbole de Ré écartant les ennemis de la lumière. [...]
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