Macedoine, Alexandre le Grand, Phillipe II
Pendant que les Grecs se battent les uns contre les autres, au nord de la Grèce il y a un royaume la Macédoine qui va connaître un spectaculaire redressement en -459 sous la houlette de son régent puis le roi Philippe II.
Il est le régent du roi Amyntas IV et il arrive à la tête des affaires du royaume au bord de l'effondrement à la fois sur la frontière puisque le royaume est attaqué et dans la société.
Le peuple va se ressaisir autour du roi et pour pouvoir mener son action le régent va déposer le roi, mais ne le tue pas.
[...] Philippe II a l'ambition de placer la Grèce sous son autorité et pour cela il va utiliser une arme idéologique. En -349, éclate une affaire au concile amphictyonique au sanctuaire de Delphes (il porte un statut de territoire commun c'est-à-dire que plusieurs peuples se partagent la gestion du territoire) où le petit peuple Phocidien aurait mis en culture des terres sacrées qui étaient réservées aux Dieux et à ce moment là Philippe II saisit cette occasion et se pose comme défenseur du Dieu Apollon et il va tuer les Phocidiens et prendre leur place dans le siège ce qui lui permet d'occuper une position importante pour pouvoir influencer la Grèce. [...]
[...] Le projet politique. Le projet d'Alexandre ne se limite pas à la conquête car il veut se substituer au roi perse et à la mort de DARIUS III il va châtier les coupables mais seulement dans le but de préserver la légitimité successorale donc il va se proclamer successeur de DARUIS III. De plus, ses qualités militaires lui valent le ralliement d'un grand nombre d'officiers iraniens donc il est légitimé par ses victoires. Le but d'Alexandre est d'instaurer un pouvoir absolu qui ne tolère aucune opposition. [...]
[...] Ainsi, en débloquant le verrou d'Issos, Alexandre s'ouvre la voie de la Syrie Phénicie en -333/-332 qui est très contente d'être libérée du joug perse mais il faut dire que le satrape des Perses chargé de la défense de la région est déjà très imprégné de la culture du pays cela se voit d'autant plus que sa fille a épousé un prêtre de Jérusalem et il ne cherche pas à lutter contre les Macédoniens. La cité de Tyr reste indépendante et va résister de janvier à août -332 et elle va le payer très cher puisque la population est massacrée, les survivants sont déportés et que la ville est rasée. Elle sera reconstruite et repeuplée avec des colons. [...]
[...] Il y a aussi des minerais de fer donc il peut mener une politique d'armement et d'équipement civil, mais aussi du cuivre, d'or mais surtout de l'argent du mont Pangée qui peut lui permettre de développer une économie commerçante ou d'inonder la Grèce de son argent pour se faire des alliés c'est-à-dire d'acheter des partisans. (Philippe II choisira la 2e solution. La situation démographique de la Macédoine semble plus dynamique que dans le reste de la Grèce mais il y a un manque de document pour pouvoir approfondir la question. B. [...]
[...] Il soutient dans 1er temps toutes les cités qui se rebellent contre l'autorité athénienne puis il va les annexer et de cette manière il étend son influence. En -338, il va être assez puissant pour affronter directement les deux dernières puissances du monde grec c'est-à-dire Thèbes et Athènes et il va les écrasé à la bataille de Chéronée. Les deux anciennes puissances vont sauver leur indépendance, Athènes jusqu'en -332 et Thèbes en –335. Philippe II est modéré dans son exigence, il va négocier et va parvenir de cette manière à s'attacher les alliés de Sparte qui elle est très rigide, et donc les alliés préfèrent choisir d'obéir à la Macédoine. [...]
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