Pouvoir royal, époque hellénistique, Asie, Asie mineure, royaume d'Alexandre, pouvoir, guerre, roi, les affaires du roi, Moyen-âge, époque d'Antiochos III, domination, histoire hellénistique, royaumes hellénistiques
Jusqu'à Alexandre le Grand, les relations internationales étaient simples, car bipolaires : on avait le monde des cités d'un côté en Grèce d'Europe, et de l'autre un grand ensemble géopolitique uniforme constitué par l'Empire perse. Mais avec la conquête de cet empire par Alexandre, nous entrons dans une période qui va connaitre de profonds bouleversements institutionnels et qui va sensiblement morceler un espace géopolitique jusque-là cohérent.
Cet émiettement prend un nom : la royauté.
[...] L'exercice du pouvoir royal dans l'ouest de l'Asie Mineure à l'époque hellénistique Jusqu'à Alexandre le Grand, les relations internationales étaient simples car bipolaires : On avait le monde des cités d'un côté en Grèce d'Europe, et de l'autre un grand ensemble géopolitique uniforme constitué par l'empire perse. Mais avec la conquête de cet empire par Alexandre, nous entrons dans une période qui va connaitre de profonds bouleversements institutionnels et qui va sensiblement morceler un espace géopolitique jusque-là cohérent. Cet émiettement prend un nom : La royauté. [...]
[...] Ses surnoms sont choisis en fonction des qualités intrinsèques attendues pour un roi idéal. Les épiclèses tournent autour de l'excellence royale amenant les peuples à obéir. Le respect que l'on doit au roi se manifeste à travers les cérémonies, inspirées par les cités ou alors imposées par le pouvoir culte royal). Le culte royal n'a pas vocation à faire des souverains des dieux (pas reconnus comme tel) à l'exception de l'Égypte (car héritiers des pharaons). Le culte royal est attesté dans toutes les monarchies hellénistiques, sauf la monarchie macédonienne. [...]
[...] Enfin, les groupes d'individus pouvaient aussi donner des noms de tribus en l'honneur d'un roi (comme la tribu de Séleukis). Les manifestations n'engagent que ceux qui font éclore celles-ci. Il existe alors des variétés quasi infinies de façon d'honorer un roi. Mais la variété de ces manifestations n'engagent pas forcément tout le royaume, et le roi va pouvoir imposer à l'ensemble de ses Etats ces cultes. On va trouver des prêtres pour faciliter ces cultes, soit membres de la famille royale, soit de l'entourage du roi. [...]
[...] Il délègue donc son pouvoir à ces « amis ». Ils ne sont nommés que par le roi, ne sont révocables que par lui et n'ont de compte à rendre qu'à lui. Le roi lui-même est irresponsable, c'est-à-dire qu'il n'a pas de compte à rendre. Les domaines de compétence de ces « ministres » ne sont jamais clairement énoncés. Les sources antiques ne font pas allusion à un « ministère » ou une charge précise (comme la défense, les finances etc.) On les appelle des « préposés aux affaires » sans jamais préciser quelles affaires. [...]
[...] Les terres données à titre de cadeau, ou vendues à des particuliers : Le roi n'est même plus le propriétaire éminent dans son royaume, même dans son royaume, et il perd tout contrôle sur sa terre car la donne définitivement. Les terres de cités et sanctuaires : Les sanctuaires bénéficient de l'inviolabilité, les rois n'interviennent pas dans ces terres. Les rois ne peuvent pas non plus se heurter de front aux cités et doivent les considérer d'égales à égales. Cela permet au roi de se décharger de territoires sous sa domination. Il règne largement mais le poids de l'administration est ainsi éparpillé. [...]
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