Dès la fin du 3ème siècle, le Limes devient poreux et les peuples barbares s'installent sur le sol de l'Empire et des raids et des pillages se multiplient. Au 4ème et 5ème siècle, Rome met en place des mutations politiques importantes qui s'accompagnent d'autres mutations provoquées par le christianisme et le changement institutionnel qu'il instaure.
[...] L'évolution des institutions politiques et administratives Par l'effet de la conquête, l'Empire est gigantesque et son administration pose des problèmes. A. Les changements politiques de la fin du IIIe siècle et du début du IVe siècle Jusqu'au milieu du 3e siècle, Rome conquiert puis, brutalement, elle doit faire face à de grosses défaites militaires qui favorisent l'instabilité politique. L'armée est partout et c'est elle qui fait et défait les empereurs. Pour contenter l'armée, l'empereur doit consacrer beaucoup de temps à la lutte contre les barbares surtout sur le Rhin, où il lutte contre les Alamans et les Sarmates et beaucoup d'autres. [...]
[...] Pour les sentences, les évêques ont recours aux pouvoirs civils. Au 5e siècle, la Gaule est dotée d'une administration efficace. Elle est évangélisée, mais elle n'est plus vraiment romaine. Elle est culturellement métissée, chrétienne et politiquement très éloignée de Rome. Les assauts des barbares se font plus nombreux. Les Germains entrent de plus en plus souvent et en plus grand nombre. Ils franchissent le Rhin et le Danube. Les provinces occidentales échappent à Rome et deviennent des royaumes barbares durant tout le 5e siècle. [...]
[...] La ville devient Constantinople. En 337, l'Empire éclate et toutes les tentatives d'unification seront des échecs. Entre l'Orient et l'Occident, les différences seront profondes et au 5e siècle, les empereurs des deux Empires n'ont plus de lien de parenté. Deux mondes sont en train de se développer en parallèle. L'unité politique et administrative disparaît et en Occident, l'identité culturelle de Rome commence à se dissoudre. En Orient, l'Empire se maintient jusqu'en 1453 et Rome tombe en 476. B. Les réformes administratives L'administration romaine connaît une refonte parce que la tétrarchie et la Gaule connaissent des réformes La réorganisation des provinces gauloises. [...]
[...] Il est élu puis consacré. Il est élu par les clercs et les laïcs, mais progressivement seuls les notables laïcs vont conserver un réel pouvoir. Un texte juridique gaulois de la fin du 5e siècle fixe les modalités. L'évêque est élu avec le consentement des clercs, des laïcs et de tous les évêques de la province et parfois, avec l'autorité du métropolitain (archevêque). Pour les élections les plus importantes, le pape et l'empereur interviennent. Les qualités morales, intellectuelles et religieuses du candidat sont vérifiées. [...]
[...] C'est un jugement épiscopal. En 318, l'évêque a beaucoup de compétences, car il peut juger les clercs et les laïcs pour des affaires religieuses et séculaires. C'est un franc succès et certains évêques se plaignent d'être surchargés de procès. L'empereur réduit la compétence de l'évêque et, au 5e siècle, la juridiction de l'évêque devient un simple arbitrage. C'est le symbole d'un christianisme qui veut vivre dans l'Empire et en même temps s'en démarquer Le privilège du for. C'est une règle de droit en vertu de laquelle les clercs ne sont jugés que par des tribunaux religieux, car ils sont ministres de Dieu. [...]
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