Étrangers, Empire byzantin, Constantinople, Byzantins, mercenaires, Turcs
L'Empire byzantin, et Constantinople en particulier, est cosmopolite depuis les origines. De très nombreux étrangers y sont installés, soit à demeure, soit de passage. A partir du X°s., leur présence s'accroît encore avec l'arrivée de nombreux commerçants russes et latins.
[...] L'avancée des Turcs en Asie Mineure En 1071, la bataille de Manzikert marque le début de la récession byzantine face aux Turcs Saldjoukides. Cette avancée turque a des effets importants. Les Arméniens fuient l'Asie Mineure pour rejoindre la Cilicie. Ajouté à cela le fait qu'il y ait traditionnellement un mouvement migratoire interne à l'Asie Mineure voyant une fuite de la population du centre vers la côte et des plaines vers la montagne, on comprend que la région se vide. A la fin du il y reste néanmoins un grand nombre de chrétiens (cf chroniques de la première croisade). [...]
[...] Les et XI°S voient d'importants changements se produire. II. Les vicissitudes politiques et leurs conséquences. La reconquête territoriale Le premier grand mouvement de reconquête territoriale a lieu sous les Macédoniens, en particulier sous Nicéphore Phocas et Jean Tzimiskès. Ces expéditions musclées entraînent un dépeuplement de la Syrie, de la Mésopotamie, de la Cilicie (frontières) et de la Cappadoce. L'immigration spontanée ne suffisant pas à repeupler ces territoires, l'empereur impulse lui même des mouvements migratoires.Le chroniqueur syriaque (ou jacobite) Michel le Syrien, patriarche d'Antioche, raconte comment Nicéphore Phocas s'est adressé à son prédécesseur Jean Sarigta pour lui demander que des populations syriaques s'installent aux alentours de Mélitène. [...]
[...] Les étrangers sont nombreux dans l'empire, que leur présence soit pérenne ou provisoire. Ils augmentent encore au mais les régions frontalières subissent bientôt une modification de leur équilibre démographique. Comment réagissent les Byzantins? III. L'accueil fait aux étrangers. L'éminente position de certains étrangers Les princes arméniens, abandonnant leurs royaumes, ont été autorisés à conserver autour d'eux leurs nobles. Si l'on en croit leurs chroniqueurs, ils seraient plusieurs milliers. En réalité, il semble qu'ils se comptent plutôt par centaines. Les Géorgiens sont notamment connus comme des fondateurs de monastères, en particulier celui d'Iviron (riche famille de Tornikios). [...]
[...] Les premiers marchands italiens à établir une colonie dans l'Empire byzantin sont les Amalfitains. Ils sont toutefois bientôt remplacés par les Vénitiens (qui obtiennent de Basile II un privilège en 992), les Pisans (1111) et les Génois (1155). Mercenaires et prisonniers L'armée byzantine qui, de thématique devient centrale (tagmata) au est composée de nombreux mercenaires. Parmi eux, les empereurs (fréquemment pour les Macédoniens et quasi systématiquement pour les Comnènes), n'hésitent pas à enrôler des étrangers : Bulgares, Russes, archers arméniens, cavaliers latins, etc. [...]
[...] Cette prise de pouvoir est suivie d'un massacre des Latins de Constantinople. Seuls quelques-uns arrivent à en réchapper, pillant les monastères grecs au passage. Concernant les étrangers et leur statut dans l'Empire byzantin, on a pu constater la grande diversité des situations. Grande richesse pour l'empire puisqu'ils dynamisent le commerce et apporte un soutien militaire, leur présence entraîne néanmoins des réactions de rejet à Constantinople comme en province. Les Grecs créent des problèmes aux Italiens, aux juifs et aux chrétiens orientaux, mesures vexatoires qui laissent parfois place à de véritables massacres. [...]
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