Monde grec classique, tolérance, étranger, gouvernement du gymnase, les citoyens Athéniens, égalité, guerre du Péloponnèse, Hérodote
La gymnasiarchie (gouvernement du gymnase) est l'un des symboles essentiels de la cité grecque (avec le théâtre et l'agora). C'est un espace dans lequel les hommes se livrent à des activités physiques et sportives (surtout pour les jeunes garçons avant le service militaire).
Le but est de faire des citoyens bien dans leur corps et dans leur tête. Le gymnasiarque est le responsable du gymnase, et c'est un liturge (il couvre à ses frais les dépenses nécessaires au bon fonctionnement de l'établissement, comme le matériel, durant toute sa charge, soit pendant 1 an).
[...] Cela contribue au rejet de l'autre. La croissance économique qui favorise les mouvements de population. Les gens dans le besoin vont dans les régions économiquement favorables, donnant l'impression d'invasion et menant à un mouvement de rejet. Ce rejet va être institutionnalisé. On va créer une législation réglementant sévèrement l'installation et l'intégration des étrangers dans la cité. Une nouvelle communauté se met en place, celle des étrangers résidents. Les plus célèbres sont ceux d'Athènes, les métèques. Du rejet à la tolérance contrôlée Une discrimination apparente Ce qui caractérise d'abord l'étranger, c'est sa différence culturelle (pas la même langue, culture, religion, couleur de peau). [...]
[...] Dans l'Antiquité, on n'a pas cette connotation injurieuse. Cela sert à désigner une catégorie d'individus, comme pour les citoyens. Le mot métèque signifie littéralement meta (habiter) oiken (avec, au milieu de, parmi) (metoikos > métèque) Cela correspond à un homme libre non citoyen, domicilié dans une cité qui n'est pas la sienne. Un Grec peut donc aussi être un métèque, et ce statut aura lieu pour une durée plus ou moins longue. Parmi les métèques, on trouve des barbares, des Grecs ou des esclaves affranchis qui demeurent sur les lieux de leur ancienne servitude. [...]
[...] On peut aussi lui accorder des exemptions fiscales, le droit de posséder une terre, sans pour autant être citoyen. Ces privilèges sont aussi différents d'une cité à l'autre. On voit donc une pratique tolérante à l'égard de l'étranger, même si le citoyen reste jaloux de ses droits. La loi de 451 - 450 (à l'initiative de Périclès) voit le peuple décider que sera étrangère toute personne dont la mère n'est pas fille de citoyen. Au départ, c'est une réaction démocratique aux pratiques aristocratiques des unions entre grandes familles, mais c'est aussi une manière de rejeter l'étranger. [...]
[...] Il se lance dans la fabrication d'armes notamment de boucliers, et il profite de la Guerre du Péloponnèse pour fructifier son affaire. Il se retrouve à la tête de 120 esclaves. Il donne à son fils une éducation de première qualité. C'est Lysias, qui devient ensuite un des plus grands orateurs d'Athènes) Certains métèques sont déjà célèbres lorsqu'ils viennent s'installer, comme les savants, écrivains, artistes qui font d'Athènes le centre culturel prestigieux qu'elle est. On trouve notamment Hérodote, métèque originaire d'Halicarnasse, Lysias de Syracuse, ou encore Aristote, métèque venu de Stagire (en Macédoine). [...]
[...] Ils ne sont fiables que tant qu'on les paie bien. Cela fragilise les cités. Dans le même temps, on demande plus à la cité, notamment en matière financière. La population athénienne se paupérise progressivement. Les besoins financiers augmentent et la cité cherche de l'argent. On va alors taxer les plus riches, solution de facilité et réponse immédiate. Mais plus on taxe les mêmes personnes, plus celles-ci vont se désolidariser de l'esprit civique et de leur cité. Le groupe se fractionne, danger mortel pour la cité. [...]
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