La date de 476 est retenue comme la date officielle qui sépare l'Antiquité et le Moyen-Âge en Europe occidentale. En effet, cette date symbolise la déposition du dernier empereur romain d'Occident : Romulus Augustule. Ici, l'étude va débuter au début du IVe siècle, pendant le règne de Constantin. Constantin est le fondateur de l'Empire romain chrétien. Son règne est un tournant majeur de l'Empire romain et aura des conséquences sur la nature des empires méditerranéens ultérieurs.
Constantin est le fils d'un des quatre empereurs de la tétrarchie : régime de gouvernement de l'Empire romain par quatre coempereurs (les tétrarques désignent les quatre qui gouvernent). La tétrarchie a été instaurée à Rome en 284 par Dioclétien et a permis la restauration politique et militaire de l'Empire après les troubles du IIIe siècle. Parmi les quatre coempereurs, deux sont de premier rang (les Auguste dont un se trouve en Orient et un en Occident) et deux de second rang (les César qui sont les associés des Auguste).
[...] Pourquoi choisir d'envahir l'Empire romain d'Occident ? Les invasions sont le résultat des problèmes internes de l'Empire Romain. En effet, il y a des conflits internes à une cour impériale mais aussi entre les deux cours. Si le pouvoir s'est renforcé à Constantinople, ce n'est pas le cas à Milan puis à Ravenne. De ce fait, l'Orient a pu repousser les tentatives d'invasions barbares vers l'Ouest, grâce à son armée et à sa diplomatie. De plus, les différents envahisseurs sont utilisés par les grands généraux dans le but de renforcer leur pouvoir personnel auprès des cours impériales. [...]
[...] Les structures romaines ne sont cependant pas remises en cause par les envahisseurs. Mais, à partir de la 2e moitié du 5e siècle, il y a une succession de coups d'Etat à Ravenne. Finalement, en 476, le général germanique de l'armée romaine Odoacre dépose le jeune empereur Romulus Augustule (dernier empereur de l'Empire romain d'Occident). Odoacre envoie les insignes impériaux à Constantinople. Ce geste a tout d'abord été interprété comme la fin de l'Empire romain d'Occident mais cette interprétation ne vaut plus aujourd'hui. [...]
[...] A Trèves (Trier en Allemagne aujourd'hui), on retrouve des constructions constantiniennes importantes : des thermes, la basilique de Constantin (édifice civil) et surtout la Porta Nigra (porte noire) [répertoriée au Patrimoine mondial de l'UNESCO, c'est le monument emblématique de la ville de Trèves qui est une des plus anciennes d'Allemagne]. A partir de 375, les goths menacent la frontière de l'Empire sur le Danube. En 376, les Wisigoths passent à l'offensive. En 378, les Goths et les Romains s'affrontent lors de la bataille d'Andrinople (Edirne). Cette bataille est un véritable désastre pour les Romains qui, en plus de la défaite, perdent leur empereur Valens tué au combat. Cependant, Théodose Ier va redresser la situation militaire de l'Empire et effacer le désastre d'Andrinople. [...]
[...] Arcadius et l'Empire romain d'Orient Le 5e siècle se traduit par le renforcement du pouvoir dans la partie orientale de l'Empire. A la mort d'Arcadius en 408, c'est Théodose II (qui règnera jusqu'en 450) qui lui succède. Ce dernier va approfondir son gouvernement, ses institutions et son administration (Clarissimes, Respectables = grades les plus élevés qui ont le droit de se déplacer librement, sans autorisation). L'Empire romain d'Orient va connaitre deux grands conflits théologiques qui lui seront propres : La question de la personne du Christ : le patriarche de Constantinople Nestorius veut distinguer un Christ Homme et un Christ Dieu. [...]
[...] L'Empire romain de Constantin Constantin est le fondateur de l'Empire romain chrétien. Son règne est un tournant majeur de l'Empire romain et aura des conséquences sur la nature des empires méditerranéens ultérieurs. Constantin est le fils d'un des quatre empereurs de la tétrarchie : régime de gouvernement de l'Empire romain par 4 coempereurs (les tétrarques désignent les 4 qui gouvernent). La tétrarchie a été instaurée à Rome en 284 par Dioclétien et a permis la restauration politique et militaire de l'empire après les troubles du IIIe siècle. [...]
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