Empire constantinien, Constance II, chrétienté, Religion, tradition, ancienne religion, Constantin, arianisme, dynastie constantinienne
L'Empire constantinien désigne cette période dans laquelle le pouvoir est aux mains de Constantin d'abord avec Licinius ensuite seul à partir de 324, et jusqu'à la mort jusqu'à son neveu de Julien II dit l'Apostat en 363.
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En Occident, on a Constantin et Licinius, au centre donc dans la partie italienne et africaine, on a l'usurpateur Maxence et pour l'Orient, on a Maximin Daïa et Galère. Très vite, Galère meurt et donc il ne reste que quatre personnages centraux.
La particularité de Constantin est de fonder sa légitimité sur l'idée dynastique.
C'est le fils de Constance Chlore. Il se présente comme le fils d'un Auguste, il se dit descendant de Claude II le Gothique alors qu'ils n'ont aucun lien dynastique.
Dans le même temps, cet empereur a mobilisé sur le plan militaire des troupes de plus en plus nombreuses et notamment, elles lui ont servi dans l'affrontement qui va l'opposer à Maxence dans un premier temps et à Licinius dans un second temps.
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On a longtemps pensé que Constantin II avait sous sa tutelle Constant, le plus jeune, mais il n'en est rien.
Dès l'année 339, Constantin II et Constant s'opposent brutalement puisque dès le printemps 340, Constant tue son frère à l'issue d'une bataille qui se déroule à Aquilée, donc mort de Constantin II.
Il ne reste plus que deux fils de Constantin, Constant et Constance II, mais s'affrontent pour des questions religieuses.
Du côté de Constance II, qui est en Orient, l'empereur est indulgent à l'égard de l'arianisme alors que Constant en Occident est un partisan de l'orthodoxie nicéenne la plus stricte, c'est-à-dire le respect des décisions du concile de Nicée en 325 qui a condamné l'arianisme et qui en a fait une hérésie.
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La date de 324 correspond à la victoire de Constantin sur Licinius et donc c'est aussi le moment où Constantin s'empare de l'Orient.
Cette découverte de l'Orient est concomitante de la découverte d'une hérésie qui s'est développée dès les années 310-320.
Il y a un prêtre d'Alexandrie qui s'appelle Arius, il a défini le dogme de l'arianisme : seul le Père est éternel et que le Fils et l'esprit Saint ont été nécessairement engendrés.
C'est le contenu de l'arianisme, on appelle cela le subordinatianisme.
[...] Désormais, ces sénateurs ne sont plus obligés de résider à Rome ou Constantinople, c'est une rupture. Le Sénat a un rôle administratif important mais toujours privé d'un rôle politique. Ce que voulait faire Constantin, c'était créer un nouveau corps de fonctionnaires dont le statut correspondait à l'importance de ses charges. Le sort de l'ordre équestre La plupart des postes administratifs et militaires leur ont été fermés, le mouvement progressif et la plus grande partie de chevaliers ont été intégrés à l'ordre sénatorial. L'aristocratie curiale Il s'agit de l'aristocratie au niveau des cités. [...]
[...] Le donatisme ne posait que des problèmes réglementaires, il s'agissait de savoir à qui les fonds distribués par l'état romain allait revenir, il y avait eu une fracture au sein de l'eglise chrétienne d'Afrique entre ceux qui se disent n'avoir pas trahi leurs religion et ceux considérés comme des relapses. La question de l'arianisme : La date de 324 correspond à la victoire de Constantin sur Licinius et donc c'est aussi le moment où Constantin s'empare de l'Orient. Cette découverte de l'Orient est concomitante de la découverte d'une hérésie qui s'est développée dès les années 310-320. Il y a un prêtre d'Alexandrie qui s'appelle Arius, il a défini le dogme de l'arianisme: seul le Père est éternel et que le Fils et l'esprit Saint ont été nécessairement engendrés. [...]
[...] Il s'est fait baptiser sur son lit de mort. La politique religieuse des fils de Constantin Ils ont été élevés dans la religion chrétienne, contrairement à leur père, sont beaucoup plus sévères avec la religion traditionnelle. Trois édits portants sur un certain nombre d'interdictions touchant le polythéisme: 341: les fils de Constantin envoient lettre au vicaire d'Italie pour abolir la folie des sacrifices 342: edit qui prévoit de ne pas détruire les temples situés hors de Rome mais en extirper toute superstition 346: edit qui prévoit interdiction des sacrifices et adoration des idoles, temples fermés et ceux qui ne respectent pas cette réglementation aussi bien les fidèles que gouverneurs encourent des peines extrêmement sévères. [...]
[...] Chacune va avoir un tribun à sa tête. Il a autorité sur bureaux (scrinia) non financiers dirigés par des "magistri" (maîtres), a un droit de regard et contrôle toutes les liaisons entre le gouvernement et provinces par le biais du cursus publicus place sous ses ordres, ou par le biais d'agents qui peuvent être envoyés avec des missions spéciales notamment de surveillance des gouverneurs. Tout cela fait de lui une sorte de ministre de l'Intérieur auquel s'ajoutent des fonctions liées à un ministre des affaires étrangères,c'est lui envoit et réceptionnent les ambassadeurs. [...]
[...] Il vient parfaire le canon cad la manière dont doit être pensée cette religion triniatire. 391/392: Edit de Constantinople interdiction des cultes traditionnels Fermeture les temples de la religion traditionnelle, fermer les écoles philosophiques, interdire tous les festivals athlétiques La religion traditionnelle est interdite à Rome et dans tout l'Empire, que ce soit dans le privé ou bien en public. Le paganisme est interdit. La législation civile peut combattre tous ceux qui ne respectent pas cette décision. Le christianisme qui est la religion nicéenne devient la religion officielle de l'Empire. [...]
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