L'Empire byzantin

Résumé du document

330 – L'empereur Constantin inaugure sa nouvelle capitale, Constantinople. Cet empire va durer onze siècles jusqu'en 1453. L'empereur reste un magistrat et les ressources de l'empire proviennent d'impôts levés par des fonctionnaires. Le système fiscal qui reposait sur la terre s'organise autour du village.

Cet empire romain devient grec et chrétien. La population adopte la langue grecque et se convertit en moins d'un siècle. Il existe de très nombreuses cités, mais l'empire n'échappe pas à la crise de la cité. Néanmoins, les villes sont plus importantes qu'en Occident, et on note la subsistance d'un artisanat et d'un commerce prospères. La nomisma, le sou d'or reste une pièce stable entre 330 et le milieu du XIe siècle. Elle sert d'ailleurs de monnaie universelle.

Dès le VIIe siècle, la plus grande menace vient des musulmans. « Byzantin » est un terme postérieur. Les Byzantins se nommaient en réalité les « Romains ». Cet empire se caractérise par la fusion de plusieurs éléments que sont :
. Un empire romain
. Un empire chrétien
. Un empire oriental
. Un empire de langue grecque

Extraits

[...] Les communautés locales et de riches propriétaires fonciers construisent de nombreux oratoires. Ce ne sont pas des églises de plein exercice (pas de sacrements possibles à l'intérieur). Mais les églises publiques et les oratoires se confondent peu à peu et à la fin du 9e siècle l'empereur Léon VI (886-912) autorise tous les actes religieux dans les oratoires. Le Clergé Les grades théoriques d'une carrière ecclésiastique : lecteur, sous-diacre, diacre, prêtre, etc. Mais nous n'avons pas d'exemple d'une carrière commençant au lecteur et terminant en haut de la hiérarchie. [...]

[...] Mais la guerre est longue et désastreuse. En 554, les armées de Justinien reconquièrent le sud de l'Espagne. Les 2/3 du bassin méditerranéen font partie de l'Empire byzantin Les faux Semblants de la reconquête Dès 565, les Lombards prennent possession de la plupart des régions en Italie. Et dès 550, les Slaves commencent leur pénétration. L'Eclat d'un règne Justinien a du mal à asseoir son pouvoir : sédition de Nika : se dressèrent contre Justinien les parties vives de la population de Constantinople. [...]

[...] Les Arabes contenus Les Victoires navales Face aux Byzantins, les Arabes mettent le siège devant Constantinople en 674/678 et 717/718. Mais les Byzantins disposent de l'arme absolue, le feu grégeois. Aussi, le système des thèmes est expérimenté sur mer ; et le thème de Cibyrrhéotes fournit une flotte. Les premières Victoires byzantines 740 Les armées conduites par Léon III ont une grande victoire terrestre à Akroïnon. Son fils, Constantin V (741-775), parvient même à dépasser la frontière du Taurus et à mener des expéditions dans la plaine de Cilicie lui-même est originaire de Germanicée. [...]

[...] Et avant même d'être une puissance militaire ou économique, c'est une puissance idéologique. Les Moyens idéologiques de la puissance L'Empire universel et l'ordre hiérarchique du monde L'Empereur des Romains L'Empereur est celui des Romains ; et depuis 476, celui de Constantinople est le seul à pouvoir porter ce titre. Les souverains d'Occident acceptent la prééminence de cet Empereur. Clovis (481-511) reçoit d'ailleurs le titre de Consul. L'Empereur des Romains reste important pour l'Eglise en Occident. D'ailleurs, le pape de Rome, une fois désigné, reçoit sa confirmation de l'Empereur. [...]

[...] - L'Empereur prend la tête des processions religieuses. - Lors des cérémonies à la cathédrale Sainte-Sophie, l'empereur se trouve seul au centre sous la coupole. - Dans les rues et les églises, il y a la présence de portraits impériaux : les églises jouent un grand rôle dans la propagande : on prie pour l'empire et l'empereur. - Et la propagande ne se limite pas au peuple, elle touche aussi l'administration et l'aristocratie par des discours élogieux prononcés par l'empereur ou par des aristocrates, et par la distribution d'avantages fiscaux. [...]