Dynamiques paysagères, analyses paysagères, paléolithique, néolithique, âge du fer, Empire romain, Moyen-âge, âge du bronze, homo sapiens, cas de Limoges, plan Racine, périurbanisation
Le Paléolithique commence au début de l'humanité, plusieurs millions d'années avant notre ère (datation difficile), alors que l'Homme passe du statut d'animal à celui d'être pensant : on parle d'Homo sapiens. Il a alors conscience de son existence. La population est nomade, répartie en groupes épars, ce sont des chasseurs-cueilleurs : ils n'ont pas d'emprise sur l'environnement. Leur
nombre est impossible à estimer : ils seraient compris entre quelques milliers à dizaines de milliers.
[...] Elle est entourée de remparts. En dehors, les champs dominent avec très peu de bâti (agricole et châteaux/abbayes/couvents : les religieux s'installent en dehors de la ville pour s'extraire des tentations de la ville). La culture est majoritairement du maraichage et de la vigne pour alimenter la ville. A la fin du XIX ème siècle les remparts ont disparu (depuis les années 1770). La ville s'est un peu agrandie le long des faubourgs et les espaces entre les deux centres ville se sont comblés. [...]
[...] Les conditions naturelles influencent les paysages agraires mais ne sont pas à leur origine. Entre 1650 et 1850 la quatrième et dernière phase de défrichement (la plus courte et la plus intense) cause la disparition des forêts primaires et l'apparition de pâturages en altitude. Face à l'augmentation des populations on cultive sur des terrains extrêmes (fortes pentes, sols pauvres . ) ce qui exerce une pression sur les sols (érosion) et sur les ressources en bois. La locomotive apparait au début du XIX ème siècle grâce à l'invention de la synthèse de l'acier (fonte et oxygène sous haute pression) par les anglais et de la machine à vapeur à la fin du XVIII ème siècle. [...]
[...] Le remembrement est très important dans les changements paysagers, on passe à des champs de plusieurs hectares. Avec l'industrialisation il y a au milieu du 19ème siècle un exode rural qui engendre la déprise rurale. Ceci explique aussi les grands changements paysagers avec l'absence d'agriculture. C'est le retour des champs cultivés, des friches, puis des bois : le milieu se referme. Dans les années 1970 a lieu un recensement général de la population. On fait des recensements depuis 1855 (début du second empire). [...]
[...] Les arènes ont déjà été remplacées par les jardins d'Orsay. Dans les années 1830 les champs de Juillet sont créés. C'est un jardin public qui permet à la population de s'échapper de la pollution. Dans les années 1990 la forte expansion urbaine qu'a subit la ville est très marquée. L'agrandissement du centre ville se fait vers le nord (la gare a été absorbée par la ville). Le péri-centre s'est formé. La péri-urbanisation s'étend au delà du boulevard périphérique construit dans les années 1960. [...]
[...] Les gens des villes (les bourgeois, littéralement la population qui habite les bourgs) s'enrichissent et investissent dans l'élevage, domaine le plus productif à l'époque. Les terres sont transformées en prairies et sont clôturées par des haies naturelles : apparait alors le paysage de bocage. Le mouvement des enclosures au XIV et XV èmes siècles est un terme anglais : l'Angleterre possède des bocages plus anciens et plus généralisés qu'en Europe. L'isolement de l'Angleterre en fait une puissance militaire et économique. C'est un pays de colonisateurs et de marchands. [...]
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