Fonctions du père, fonctions de la mère, famille grecque, rôle dans la procréation, asymétrie dans le couple, Parménide, mythe d'Agamemnon
Le père et la mère n'ont pas le même rôle dans la procréation, autant sur le plan quantitatif que qualitatif. Il y a donc une asymétrie dans le couple lors de la procréation.
Selon Parménide, si la semence tombe sur la partie gauche de la matrice féminine, c'est un individu mâle qui se trouve engendré.
Étant donné qu'il se trouve conçu dans la partie proprement féminine de la matrice, il a en lui quelque chose de féminin.
[...] C'est pour ça que le jeune homme doit se marier dans une tranche bien précise, en effet, s'il se marie trop tôt le sperme peut être mal cuit, et inversement s'il se marie trop tard, son sperme peut être trop cuit. On peut donner l'exemple du mythe d'Agamemnon, où son fils Oreste va tuer sa mère pour venger son père. Oreste se justifie auprès de Tyndare, le père de sa mère, en utilisant la hiérarchie des rôles, en réduisant celui de la femme. Oreste considère ainsi qu'il vaut mieux protéger son père que sa mère. ! II/ La fonction nourricière ! [...]
[...] C'est le début de ce qu'on appelle "l'apôgè", à savoir une éducation qui repose sur des principes éducatifs comme la discipline et l'obéissance. Pour être reconnu comme citoyen, cette formation est collective et obligatoire jusqu'à l'âge de 30 ans. La cité va donc prendre le relai de la famille dans cette fonction éducative. ! III/ La fonction civique ! C'est la fabrique du citoyen. Le père est très important puisqu'il est à l'origine de la reconnaissance civique. Il doit présenter son enfant à la phratrie, il a le pouvoir de choisir d'exposer ou non son enfant. [...]
[...] En revanche, un père pense qu'ils sont de lui. Pour Aristote, cela fait donc une raison de la différence des fonctions affectives entre le père et la mère. Selon le philosophe, on aime aussi d'avantage ce qu'on a eut avec peine, cela fait référence à l'accouchement, un élément mis en avant pour magnifier l'amour maternelle. Les mères sont donc dénigrées par les sources, qui reconnaissent aussi très bien qu'elles sont indispensables. En effet, les Grecs ne peuvent être adoptés par une femme, car la mère biologique est unique. [...]
[...] Dans les familles qui pouvaient se le permettre, le sevrage se faisait par la nourrice, elle est celle qui prend le relai de la mère. Un autre personnage masculin doit être pris en compte dans l'éducation des enfants, à savoir les pédagogues. Souvent des esclaves, ils accompagnent les enfants à l'école et prennent le relais des mères dans l'éducation de leurs enfants. Ces personnages interviennent très tôt dans la vie des héros, car ils reconnaissent des éléments physiques de ces héros. Exemple de pédagogue très connu : Phénix, qui fut le pédagogue d'Achille. [...]
[...] Il y a donc une asymétrie dans le couple lors de la procréation. ! La fonction procréative ! Selon Parménide, si la semence tombe sur la partie gauche de la matrice féminine, c'est un individu mâle qui se trouve engendré. Étant donné qu'il se trouve conçu dans la partie proprement féminine de la matrice, il a en lui quelque chose de féminin. Quand naissent des filles, c'est tout de suite le signe d'un dysfonctionnement. Contrairement aux théories présocratiques, les femmes, chez les hippocratique, ont un rôle dans la procréation, sans pour autant qu'il soit égal à l'homme. [...]
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