Diasporas athéniennes à l’époque classique

Thèmes abordés

Histoire, époque hellénistique, Diasporas athéniennes, apoikia, système de la clérouquie, empire athénien, empire corinthien, Ligue maritime athénienne, guerre du Péloponnèse, droit de sylan

Résumé du document

Le mouvement de colonisation concerne aussi l'époque classique. Il ne faut pas le réduire à la seule période archaïque.
Il y a des nouveautés dans la période classique, avec l'apparition de nouvelles formes de diasporas organisées. Elles apparaissent dans les deux empires athéniens successifs. Il y a une nouvelle forme d'apoikia (qui annonce les formes de colonisation de l'époque hellénistique) et aussi l'apparition du système de la clérouquie (que l'on retrouvera dans les monarchies hellénistiques).
Il y a des cadres élargies alors dans le monde grec qui dépasse l'échelle d'une cité : les systèmes supra-politique sont par exemple « l'empire athénien », mais aussi dans le cadre de « l'empire corinthien ». Au sein de ces empires, il y a une hiérarchisation entre cités qui se produit. Elle voit la domination d'une cité impériale sur des cités sujettes. Ce système est un système qui fonctionnera aussi à l'époque hellénistique.

Extraits

[...] Ceci est très traditionnelle. Les apoikistai : ils accomplissent les sacrifices propitiatoires au nom de la colonie. Ils ont un rôle d'assistance. Les colons : Face l'amendement (modification par la suite de la décision) nous indique qu'ils sont formés des thètes et des zeugites : les habitants athéniens les plus pauvres sont ainsi désigné comme les colons. Ce sont les plus basse classe du système des 4 classes soloniennes. L'objectif d'Athènes a été ainsi de pourvoir en terre cette catégorie de population. [...]

[...] C'est une somme symbolique. Les métèques doivent payer d'autres impôts spécifiques : les « xenika telê ». Mais ils doivent en plus payer les impôts que payent les citoyens, comme l'impôt sur la fortune (eisphora) si le métèque est riche ou encore exercer des liturgies. Les étrangers payent ainsi davantage d'impôts. Les métèques sont mobilisables par la cité pour la guerre : dans l'infanterie hoplitique s'ils sont aisés, ou bien dans la marine de guerre comme rameur. En revanche, les métèques qui participent à la défense de la cité combattent ensemble dans des bataillons réservés aux métèques. [...]

[...] Il y a la dissolution de la Ligue maritime athénienne. - 394 : Athènes se redresse et redevient une puissance de premier plan. - 386 : Paix d'Antalcidas ou Paix du Roi. Cette paix rend à Athènes ses premières possessions : Imbros, Lemnos et Skyros. Ces îles sont situées pour deux d'entre elles à la sortie des Détroits. Les trois îles sont alignées et servent de point d'attache entre le Pont-Euxin et l'Hellespont jusqu'au Pirée. Il faut en avoir le contrôle. [...]

[...] Leur installation est temporaire. Le maillage est probablement dense, habité par des mercenaires d'origines extrêmement diverses. - Les dôreai (une dôréa) : elles entrainent une installation définitive. C'est un grand domaine, une propriété foncière à la campagne donné par le souverain à un serviteur en récompense de ses services, lui fournissant des revenus. Les terres sont exploitées par des populations locales avec un encadrement grec. Ces domaines sont détachés de la terre royale mais le roi en reste le propriétaire, pouvant ainsi les retirer. [...]

[...] Mais ce n'est pas une cité Les décrets athéniens sont supérieurs et s'applique. Ce n'est pas une indépendance. La vie religieuse : les clérouques organisent dans leur établissement des cultes modelés sur ceux athéniens, avec une nuance : ils fréquentent aussi les sanctuaires locaux. Par exemple, à Samos, il y a le sanctuaire d'Héra est les Athéniens de Samos le fréquentent. Démographie : à part le cas de Samos, les clérouques se juxtaposent à une population locale maintenue sur place. [...]