Archéologie, chantier archéologique, plan topographique, carroyage, NGF Nivellement Général de France, mortiers, architecture, USC Unité Stratigraphique Construite, mire
Le niveau de chantier est posé sur un trépied (outil de mesure). On dispose d'une mire (grande règle de plusieurs mètres avec différentes couleurs). Le topographe prend les mesures et dresse en même temps un plan (à main levée, à taille importante, traduit ensuite sur ordinateur).
Les données sont enregistrées dans la machine : plan de la forme extérieure de l'abbaye et niveaux de hauteur. On se base sur le NGF (Nivellement Général de France), système de référence pour les altitudes en France : dans chaque commune sont placées des bornes pour étudier l'altitude (aux abords des mairies, seuil des églises, gares, etc.).
[...] Prélèvement des mortiers Après le dessin, les USC et les césures, on fait les prélèvements des mortiers pour les étudier. Il faut localiser avec précision l'emplacement des relevés. On fait un inventaire des prélèvements de mortiers : Localisation Couleur Répartition de l'agrégat Etat de conservation Porosité Liant Rapport liant/agrégat Inclusions etc. Repérage des échafaudages On repère les échafaudages grâce aux trous de boulins : Par exemple, les trous de boulins parfaitement inclinés à Cluny : Source des photos : Sidonie Bochaton, archéologue et enseignante, Université Savoie Mont-Blanc (documents issus du cours). [...]
[...] C'est un travail très fin. On reconnait le type de pierre suivant la région et les pierres utilisées généralement sur le chantier et le reste du bâtiment. Le plan comporte : Echelle du site Date et titre Légende et couleurs Le dessin est ensuite passé à l'ordinateur (on scanne et on redessine tout sur ordinateur) avec : Echelle du site Altitude Césures (en gras) La version est ensuite interprétée (avec version comprenant des couleurs, une légende, le déroulé du relevé, et plusieurs plans ensemble). [...]
[...] Il enregistre les données sur le logiciel (ordinateur très puissant utilisé). C'est un outil également très cher. On dispose de sphères blanches à différents endroits stratégiques et le laser doit voir au moins 3 sphères (toutes petites). Le logiciel peut ensuite émettre un nuage de points. On mène à la fin à un plan exact de l'église, ou de la façade. Enregistrement des USC Unité Stratigraphique Construite. Au fur et à mesure du dessin, on trouve des anomalies et des césures (morceaux de maçonnerie) qu'on numérote. [...]
[...] Déroulement d'un chantier archéologique Réalisation du plan topographique On s'encadre de personnes ayant une formation spéciale : Un topographe et un architecte. Le niveau de chantier est posé sur un trépied (outil de mesure). On dispose d'une mire (grande règle de plusieurs mètres avec différentes couleurs). Le topographe prend les mesures et dresse en même temps un plan (à main levée, à taille importante, traduit ensuite sur ordinateur) : Les données sont enregistrées dans la machine : Plan de la forme extérieure de l'abbaye et niveaux de hauteur. [...]
[...] On note les différences de hauteur sur la mire. Echafaudages ou échelles : Elles permettent d'accéder aux parties supérieures des murs. Le relevé manuel Matériel nécessaire : On peut ensuite commencer le dessin technique de relevé manuel : Deux phases du relevé pierre à pierre. Le carroyage permet de redessiner le mur à échelle (sur papier A4). Chaque mesure est prise de l'emplacement des pierres par rapport à ses axes. On prend la taille des pierres de manière très précise, pour une image à taille réelle. [...]
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