Rome antique, empire romain, damnatio memoriae, divus, Sévères, sodales Augustales, culte impérial, septime sévère, empereurs divinisés, célébrations, pouvoir impérial, divination post-mortem, période archaïque, période républicaine, apothéoses mythiques, Grèce, Hercule, Romulus, Hersilie, apothéose impériale, demi-apothéose, culte indirect, empereur vivant
Les Romains ne se contentaient pas de croire et d'adorer les dieux. De simples mortels pouvaient se voir rendre des hommages habituellement réservés aux membres du Panthéon. Dans l'essentiel des cas, ce sont des empereurs. Le culte impérial désigne l'ensemble des croyances et des rites religieux entourant la personne de l'empereur.
On se situe ainsi durant la période impériale qui est, je le rappelle, la troisième et dernière période romaine. L'Empire se caractérise par un pouvoir de type monarchique (le pouvoir est entre les mains de l'empereur). On distingue deux grandes périodes durant l'Empire : le Haut-Empire (principat, 27 avant J.-C. - 284 après J.-C.) durant lequel l'empereur exerce un pouvoir tempéré (il y a - au moins en théorie - des contre-pouvoirs) et le Bas-Empire (Dominat, 284 - 476 pour l'Occident) durant lequel l'empereur exerce un pouvoir absolu de droit divin. L'Empire dure environ cinq siècles en Occident. Il faut noter que sous l'Empire, le territoire dominé par Rome est très vaste. En effet, au cours de la République, Rome a considérablement étendu son territoire.
[...] En 274, le culte du soleil reçoit sa forme définitive. On érige un grand temple du soleil à Rome. Il s'agissait du plus grand temple de la cité auquel était associé un très important collège de prêtres. L'organisation du culte impérial du vivant ou à la mort des empereurs Du vivant ou à la mort de l'empereur, le culte impérial était confié à Rome à des prêtres de la même manière que pour le culte divin habituel. Du vivant de l'empereur, un culte lui est rendu de manière associée à d'autre dieux. [...]
[...] La damnatio ne vise pas à effacer de l'histoire la mémoire du condamné, mais à conserver éternellement dans l'opinion le souvenir que c'est un mauvais empereur. S'il faut l'intervention du Sénat pour frapper un empereur de damnatio memoriae, c'est généralement un empereur qui en donne l'ordre. La damnatio memoriae est réversible et peut être levée. Un empereur frappé de damnatio memoriae perd le bénéfice de son apothéose. Voici une liste (non exhaustive) de quelques empereurs (et membres de leur famille) ayant été frappés de damnatio memoriae : Livilla ayant vécu de 13 avant J.C. [...]
[...] Le poète Ovide (Ier siècle av. J.-C.) nous narre en détail son apothéose. Elle s'organise en six séquences : Constatation que Romulus, qui a fondé Rome, a fini sa tâche sur terre Mars prend alors l'initiative de demander à Jupiter l'accession de son fils au royaume des dieux. Mars souligne à cet effet que Rome peut désormais se passer de Romulus et rappelle à Jupiter la promesse qu'il lui a faite d'accorder l'apothéose à l'un de ses fils Jupiter donne son accord en faisant éclater un orage particulièrement violent. [...]
[...] Il a aussi édifié au port de commerce un temple d'Auguste dieu César . Le financement par la cité elle-même sur les fonds du trésor public Le financement sur les deniers personnels du magistrat en charge du culte Conclusion Avec l'influence du christianisme dans l'Empire dès le début du IIIe siècle, la conversion de l'empereur Constantin vers 312 et plus encore avec l'édit de Thessalonique de 380 qui fait de la religion chrétienne la seule autorisée, le culte impérial disparait. On n'observe plus d'apothéose après la fin du IIIe siècle. [...]
[...] Hersilie n'est pas la fille, ni même la descendante, d'une déesse ou d'un dieu. Junon prend pourtant la décision d'accueillir Hersilie parmi les dieux, mais ne vient ainsi pas elle-même la chercher sur terre. C'est Iris, la messagère de Junon qui est chargée d'aller trouver Hersilie sur un arc-en-ciel pour la conduire sur le Quirinal (une des sept collines romaines). Là, c'est un astre indéterminé qui après être tombé sur terre l'entraîne dans les cieux. C'est enfin à Romulus lui-même qu'il revient de faire d'Hersilie une déesse. [...]
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