Crises, République, romaine, danger, dérive, monarchique
Dans l'histoire de Rome, peu d'époques sont aussi importantes, remplies d'événements et mal connues que les 10 ans qui vont de la première prise de Rome par Sylla à sa mort. Pour la première fois, ceux qui se proclament les héritiers des Gracques exercent la plénitude du pouvoir puis pour la première fois aussi un défenseur de la tradition aristocratique réforme profondément la constitution dans un sens conservateur. Mais ces révolutions s'accomplirent dans de telles conditions, avec épurations sanglantes, réformes si provisoires que les sources n'en conservent le plus souvent que l'élément anecdotique, offrant ainsi une vision mutilée et incertaine. Cette première guerre civile porte déjà en elle tous les éléments (abus politiques, affaiblissement de toutes les institutions traditionnelles, violence armée, proscriptions, propagande personnelle ..) qui caractérisent les autres guerres civiles du Ier siècle av. n.è.
[...] Lépide, qui a quitté l'Afrique pour prendre part aux hostilités, va causer sa propre perte en tentant d'enlever à Octave le commandement des légions victorieuses. Il sera neutralisé comme force politique (perte de son triumvirat) jusqu'à sa mort. Antoine et Octave sont désormais les deux seuls maîtres du monde. Tandis qu'Octave affermit sa réputation à l'ouest (en 38, il s'intitule Imperator Caesar Divi Iulii Filius ; en 36, il reçoit la sacro sanctitas des tribuns et célèbre une ovatio ; il restaure le mos maiorum, construit de nouveaux temples, restaure les anciens. [...]
[...] IV/ La guerre civile entre Octave et Marc-Antoine Caius Octavius est né le 23 septembre 63 av., à Rome. Il est âgé de 4 ans lorsque son père (C. Octavius), premier sénateur de la famille, meurt. Sa mère est la fille de Julie, qui est la sœur de Jules César. En 46, pendant la campagne d'Espagne, Octave sert sous les ordres de César. En 44, alors qu'il n'a que 18 ans, il est nommé commandant en second de l'expédition que projette César contre les Parthes. [...]
[...] Jusqu'en 146, ce sont des Puniques qui assurent le commerce Carthage-Rome. Les techniques et les méthodes sont hellènes (prêt maritime). Les vieux ports de Tarente et Naples encore puissants au IIe déclinent ensuite au profit de Brindisi et Pouzzoles (colonies en 294 et 194). Brindisi est la tête de pont vers les Balkans et l'Orient, mais c'est Pouzzoles qui devient le plus grand port d'Italie (port de Rome). Les conditions naturelles d'Ostie (barre, alluvionnement du Tibre) sont trop difficiles pour que des activités portuaires s'y développent pleinement. [...]
[...] Mais, à l'époque, les recours furent Pompée, qu'il suivit en 49, puis, après Pharsale, en 48, César, dont il implora le pardon. Conscient de l'agonie de la République, il s'efforça, par ses écrits, de proposer une philosophie politique fondée sur le droit positif (ius civile) et une philosophie de l'histoire justifiant la place de Rome dans le monde, comme un dessein des dieux Ses réflexions sur l'homme d'Etat concluaient à la primauté du meilleur citoyen le premier parmi ses pairs titre usurpé par César lorsqu'il devint le princeps. [...]
[...] La propagande dira qu'un aigle s'envole du bûcher, qu'une comète brilla dans la nuit . César est devenu un dieu. Le 19 mars, on ouvre son testament : il adopte son neveu Caius Octavius, qui reçoit les de son héritage. Le dernier quart va à ses neveux et cousins. Brutus est héritier en deuxième ligne HS doivent être distribués à chaque citoyen. La popularité de César augmente encore, qu'exploite son lieutenant Antoine. Les conjurés sont très mal vus. Sans plan, ni programme, ils hésitent sur la conduite à tenir. [...]
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