Dans son sens littéral, le terme crise signifie un changement subit et généralement décisif dans une situation par ailleurs stable ou au contraire en évolution. Cette définition s'applique pour des périodes courtes, ce qui apporte des confusions. En effet, le terme crise finit par désigner des états de dépression ou de déclin durable, ce qui va à l'encontre de son sens étymologique.
Pour éviter cette confusion, on distingue deux types de crises : les crises conjoncturelles qui sont toujours ponctuelles et les crises structurelles qui résultent d'une évolution lente pouvant modifier en profondeur les équilibres sociaux et qui suit souvent une crise conjoncturelle. Le terme crise est toujours employé dans un contexte négatif. Il est associé aux notions de déclin, de dégénérescence et de décadence. Ces quatre notions contribuent à obscurcir la notion de crise.
Au niveau de l'historiographie, ces termes sont interchangeables. À propos des cités grecques, on distingue plusieurs périodes de crise. Le terme a longtemps été associé à l'idée de déclin politique de la cité après 338 et la bataille de Chéronée (et l'inévitable victoire de Philippe II de Macédoine). Par ricochets successifs, cette période de crise s'attache à tout le IVe siècle avant notre ère. Il s'agit de crises politiques, mais aussi économiques et sociales. Lorsque de telles crises se produisent sur plusieurs années, on parle de « longue maladie ».
[...] Les crises économiques dans les cités égéennes du 5e au 2e siècle av. J.-C. Dans son sens littéral, le terme crise signifie un changement subit et généralement décisif dans une situation par ailleurs stable ou au contraire en évolution. Cette définition s'applique pour des périodes courtes, ce qui apporte des confusions. En effet, le terme crise finit par désigner des états de dépression ou de déclin durable, ce qui va à l'encontre de son sens étymologique. Pour éviter cette confusion, on distingue deux types de crises : Les crises conjoncturelles qui sont toujours ponctuelles Les crises structurelles qui résultent d'une évolution lente pouvant modifier en profondeur les équilibres sociaux et qui suit souvent une crise conjoncturelle. [...]
[...] Comment furent-elles parfois capables d'anticiper l'accident ? Les facteurs de crises Les facteurs naturels Repères bibliographiques : GARNSEY, Famine et approvisionnement dans le monde gréco-romain SALLARES, L'écologie du monde grec antique GALLANT, Risques, gestion et conséquences sur une économie rurale Aristote, Météorologiques Xénophon, L'économique Garnsey a comparé le climat grec avec les études de Xénophon et d'Aristote. Il en est arrivé à la conclusion que la culture du blé connaissait une crise 1 année sur 4 alors que l'orge en connaissait une 1 année sur 10. [...]
[...] De son côté, Raymond Descat parle d'une économie de la demande, c'est-à-dire une économie où la demande précède toujours l'offre qui a sur elle un véritable retard structurel. On ne peut pas étudier les crises sans en analyser les conséquences, générales et sociales. Autrement dit, on ne peut se contenter d'étudier des phénomènes tels qu'une rupture de stock, une pénurie alimentaire ou un manque de liquidité sans en évoquer les conséquences. Christophe Chandezon, dans son article Guerre, agriculture et crises d'après les inscriptions hellénistiques écrit : Toute étude des crises économiques dans l'Antiquité doit dépasser le seul cadre économique par ailleurs si difficile à saisir. [...]
[...] Qu'en est-il des crises économiques ? Pour les économistes, le mot crise désigne le retournement généralement assez brutal de la conjoncture dans un cycle économique et plus exactement le moment du retournement à la baisse de l'activité économique Par extension, une crise désigne une phase de dépression ou de récession. Cependant, cette définition ne peut pas être appliquée au monde grec, même si Alain Bresson a établi qu'il y avait une croissance économique comprise entre 0,4 et par an dans le monde grec. [...]
[...] Le facteur politique et militaire : les guerres Repères bibliographiques : HANSON, Guerre et agriculture dans le monde grec classique Les guerres provoquent souvent des destructions de récoltes. Par exemple, entre 377 et 376, les citoyens de Thèbes ne sont pas en mesure de récolter leur moisson à cause des incursions militaires spartiates. Hanson fait remarquer qu'il était difficile d'arracher un olivier à l'époque et que malgré les incendies, on pouvait toujours replanter. Cependant, une récolte perdue entraîne une grave crise de subsistance. [...]
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