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La Crète minoenne est une civilisation égéenne préhellénique . Cependant, ce n'est pas une civilisation grecque, contrairement aux Mycéniens.
Elle correspond aux deux premiers tiers du IIe millénaire.
Cette civilisation est majoritairement urbaine, elle est caractérisée par :
Le développement rapide de la production artisanale
L'augmentation des échanges avec l'extérieur
Le développement d'un système d'écriture et de comptabilité et d'un système politique
La centralisation autour d'un palais .
[...] La Crète minoenne La Crète minoenne est une civilisation égéenne préhellénique . Cependant, ce n'est pas une civilisation grecque, contrairement aux mycéniens. Elle correspond aux deux premiers tiers du IIe millénaire. Cette civilisation est majoritairement urbaine, elle est caractérisée par : – Le développement rapide de la production artisanale – L'augmentation des échanges avec l'extérieur – Le développement d'un système d'écriture et de comptabilité et d'un système politique – La centralisation autour d'un palais . I. Une civilisation inventée par Sir Arthur Evans La civilisation crétoise est la plus ancienne de la région alors que c'est celle qui fut découverte le plus récemment. [...]
[...] On ne peut pas affirmer qu'il y avait une domination économique et politique du palais de Cnossos sur la Crète mais son influence culturelle est notable. III. Le roi minoen, une figure insaisissable ? Les minoens utilisaient comme système d'écriture le linéaire A. on se pas le déchiffrait alors qu'on a des milliers de textes. Les seuls textes faisant mention des minoens sont ceux d'Hérodote et Thucydide, des auteurs grecs du Ve siècle avant Jésus-Christ. L'iconographie est très difficile à interpréter. « Roi-prêtre » et théocratie ? [...]
[...] Sur les fresques, l'iconographie représente majoritairement des processions religieuses Ce n'est donc peut-être pas un roi-prêtre mais son pouvoir se renforce par le biais de la religion et justifie son pouvoir par une origine divine . La thalassocratie du roi Minos C'est encore une idée d'Evans. Il affirme qu'Hérodote et Thucydide parlent d'une domination de l'espace maritime par les minoens. On parle alors d'une thalassocratie. La mention d'un roi minoen en Egypte se justifie alors. La civilisation minoenne a influencée toute la culture méditerranéenne orientale. [...]
[...] Le palais s'organise autour d'une cour rectangulaire centrale. Les espaces sont très bien identifiés et délimités. Cependant, le pouvoir n'a pas de nature identifié car très peu de documents le permettent. Le pouvoir n'est pas centralisé mais collégial car les tombes restent collectives, ce qui montre que le pouvoir n'est pas tenu par un seul homme L'iconographie et les fresques ne montrent pas un homme mais toute une administration collégiale. Des sceaux ont également été retrouvés, cela montre une organisation administrative. [...]
[...] La hiérarchie sociale augmente et se définit. Cette période est perçue comme l'affirmation extrême de la période paléopalatiale Vers 1400 avant Jésus-Christ, les palais sont détruits et cette civilisation s'effondre, probablement à cause d'un raz-de-marrée. Une troisième génération de palais voit alors le jour avec l'avènement de la civilisation mycénienne. Le problème du « roi du pays Keftiou » Evans a émis l'hypothèse qu'à partir de cette période, Cnossos a imposé son autorité à toute la Crète. Selon lui, il existe 2 arguments : – Il est le seul palais à être occupé sans discontinuité durant toute la période – Il est fait mention en Égypte par une inscription de Thoutmosis II d'un roi du pays de Keftiou (Crète actuelle) Premier problème, la mention égyptienne signifie-t-elle qu'il n'y avait que Cnossos ou est-ce le symbole d'une union politique avec un régent ? [...]
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