guerre du Péloponnèse, Athènes, Sparte, immobilisme sociopolitique, temps homériques, Eupatrides, Agora
Le monde grec tire son unité fondamentale du cadre de la cité. Pour les Hellènes, un grec authentique vit forcément dans une cité. cités : leur régime peut être plus ou moins démocratique, oligarchique, aristocratique et parfois même tyrannique.
Athènes et Sparte sont traditionnellement opposées niveau politique, social, démographique, commercial et aussi culturel. Sparte restera l'antagoniste d'Athènes durant deux siècles, leur rivalité provoque la guerre du Péloponnèse dont la Grèce ne se remettra jamais.
[...] Vers des colons venus de la cité de Phocée fondent Massilia. Les Phocéens amènent vers leur port l'essentiel du commerce (grecs, gaulois et britanniques). Ils créent aussi des comptoirs sur le littoral comme Nikaïa (Nice) ou Antipolis (Antibes). Grâce à ces colonies et à ces comptoirs, les flottes grecques dominent et unifient le commerce méditerranéen qu'ils monétarisent. La Méditerranée devient le centre d'un système de relations économiques avec les Grecs, qui deviendront politiques avec l'Empire romain = début de l'Antiquité classique gréco-latine. [...]
[...] Clisthène délimite 100 dèmes dans la cité d'Athènes. À l'échelon supérieur, dèmes et citoyens sont répartis dans 10 tribus qui sont géographiquement hétérogènes afin d'éviter tout particularisme régional. Clisthène impose le système décimal pour organiser rationnellement la cité. Ces circonscriptions territoriales amalgament les citoyens uniquement selon leur lieu de résidence, ce qui abolit les anciens regroupements par clientèles autour des familles aristocratiques. La cité ne reconnaît plus que des citoyens rattachés uniformément à leurs subdivisions locales. Clisthène renouvelle la Boulé qui supplante l'Aréopage. [...]
[...] Les fantassins sont étroitement unis dans une nouvelle formation compacte : la phalange. Les cavaliers de la noblesse perdent leur ancienne prépondérance militaire. Pour les Hoplites, le dévouement vis-à-vis de la cité devient la nouvelle valeur suprême au détriment des anciennes dépendances. On a défini 4 groupes, que Solon institutionnalise pour former 4 classes censitaires précisément différenciées. Au sommet : les deux premières classes rassemblent la minorité des cavaliers. Troisième classe : paysans indépendants et bourgeoisie = Hoplites/fantassins des phalanges, protégés par leurs boucliers, leurs casques, leurs glaives et leurs pièces d'armures. [...]
[...] Elles assistent aux représentations théâtrales. Elles transmettent la citoyenneté à leurs enfants, parfois à égalité avec leur mari. Deuxième grande catégorie de la population : les métèques qui bénéficient de la plupart des droits privés, mais qui n'ont pas les droits politiques. Ils ne peuvent acquérir de biens fonciers dans la cité, car ils n'ont pas la pleine citoyenneté. Les métèques fortunés sont généralement de grands commerçants ou des banquiers. Le métèque doit être inscrit sur les registres d'un dème par un citoyen qui lui sert de garant. [...]
[...] Le fonctionnement contrasté de la démocratie athénienne au 5e siècle Les institutions de la démocratie athénienne Le rouage fondamental est l'Ecclésia. Puisque la représentation politique est normalement ignorée, le peuple doit gouverner lui-même, ceci par l'intermédiaire de l'Ecclésia. Le vote s'y effectue habituellement à main levée, mais les décisions spécialement graves, comme l'ostracisme, nécessitent un scrutin à bulletin secret. L'Ecclésia a 40 réunions fixes par an, mais dans des circonstances exceptionnelles elle peut s'assembler beaucoup plus souvent. Manifestant la souveraineté populaire, elle possède tous les pouvoirs. [...]
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