Cours d'Histoire (Licence 1) ayant pour sujet la Rome antique. Il aborde les divers aspects sociaux de la vie à Rome.
[...] Le premier de ces moyens est l'affranchissement : l'esclave affranchit, dit libertus, accède au statut de son ancien propriétaire. Un affranchit peut ainsi devenir un citoyen si son ancien propriétaire est lui-même citoyen romain. Mais cette obtention de la citoyenneté par affranchissement se fait en deux étapes : l'affranchit obtient la citoyenneté civile mais seuls ses enfants auront la citoyenneté politique qui feront d'eux des citoyens de plein droit. On remarque que les romains affranchissent beaucoup plus que les Grecs, Auguste devra limiter le droit d'affranchir les esclaves (pas plus de 500 à la fois). [...]
[...] Les préteurs sont huit au débit du premier siècle et 16 sous César. La République Jusqu'a la fin des guerres Puniques Vers -500, l'aristocratie Romaine se révolte. La tradition littéraire donne la date de -509 comme fin de la royauté à Rome, en réalité la transition entre royauté et république ne s'est pas fait en une explosion directe mais s'étale sur des générations. La république romaine est, du moins au début, un régime purement aristocratique. Le Ve siècle BC est marqué par la lutte politique entre deux franges de l'aristocratie sociale : les patriciens (vieille aristocratie de l'époque royale) face aux plébéiens. [...]
[...] Or les candidats qu'ils élisent sont préalablement agréés par le sénat. De même, ils votent des lois sans amendement ni discussion, les projets leurs arrivent déjà préparés. Ils possèdent aussi un pouvoir juridique pour ce qui est des crimes de droit commun, par exemple un magistrat ayant porté atteinte aux droits de la plèbe : c'est une perduellio (crime d'atteinte aux intérêts de la plèbe). Les comices centuriates peuvent aussi servir de tribunal d'appel dans la povocatio ad populum, c'est à dire l'appel au peuple quand la condamnation d'un citoyen par un magistrat est mauvaise. [...]
[...] En -216/-217, Hannibal inflige quatre défaites de plus en plus lourdes aux légions romaines. La troisième défaite à lieu au bord du lac Trasimène, au Sud de la Toscane, ce qui ouvre pour Hannibal la route de Rome et celle de l'Italie du Sud. Hannibal choisit de s'attaquer au Sud de l'Italie, les légions Romaines sont anéanties à Cannes. Hannibal est maître de presque tout le territoire Italien, Rome est à bout de souffle. Mais Hannibal, n'étant pas frais non plus, décide de prendre un peu de repos pendant l'Hivers à Capoue, avec la volonté de repartir à l'assaut au printemps -215. [...]
[...] Cela entraîne un période de répression culturelle : par exemple la loi oppia, votée pendant la seconde guerre punique, pour que les femmes participent à l'effort de guerre (elles ne peuvent prendre de décisions politiques, ne peuvent porter de bijoux ni de robes luxueuses loi maintenue par Caton l'ancien après la guerre. De même, Juvénal, dans ses satyres, dénonce les femmes et les étrangers, sources de vices. Dans les 30 à 35 ans qui suivent cette guerre, l'Espagne est annexée et divisée en deux provinces (nord/sud) : l'Espagne Citérieure et l'Espagne Ultérieure. La Grèce est conquise et annexée car la Macédoine s'était alliée à Carthage. Des structures économiques sont mises en place pour gérer les nouveaux territoires. [...]
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