Cours archéologie de l'Antiquité, céramique, terre cuite, civilisations méditerranéennes, époque hellénistique, style protoattique, Athènes, Rome, siècle d'Auguste, céramique orientalisante, style géométrique, âges obscurs, peintre d'Amasis, corinthien ancien
La céramique, l'architecture et la sculpture sont un sujet d'étude important pour les archéologues et historien d'arts spécialistes de la Grèce. C'est un apport important dans les musées européens. On peut s'intéresser à un cratère en calice servant à mélanger le vin et l'eau attribué à Euphronios (peintre) et Euxithéos (potier). Il représente une gigantomachie, il est daté d'entre 515 et 510. La céramique est un matériau résultant de la transformation de l'argile. Elle est mise en forme par l'intermédiaire d'un tour de potier. Elle est cuite au four à haute température, sans cette cuisson l'argile resterait crue et on ne parlerait pas de céramique.
Cette cuisson est déterminante, car elle permet d'acquérir ces principales qualités. Le matériau est résistant aux chocs, à la chaleur et est imperméable. La terre cuite possède d'autres qualités qui font que ce matériau est omniprésent dans l'Antiquité. La céramique est une catégorie industrielle ne comportant pas que des vases. Les vases peints forment la céramique fine, c'est-à-dire la céramique dont on se sert à l'occasion de banquets et aux usages les plus nobles par opposition à la céramique commune. Ces vases sont très souvent décorées de motifs qui évoluent vers des scènes complexes. Les vases sont décorées par rapport aux autres civilisations de la Méditerranée où les vases ne sont pas forcément décorées.
[...] Il reproduit la forme des chaudrons du VIIe. Cette forme est la traduction d'une forme métallique du VIIe. Sur ce vase, on voit de nombreuse frises animales et une frise de palmettes au milieu de la panse. Sur 11 frises sont entièrement animales et quelques frises florales. La seule zone particulière est celle de l'épaule avec la représentation de cette scène mythologique. A cette époque, les peintres athéniens ne font pas la scène sur l'ensemble du vase, l'autre face représente un combat entre 2 hoplites, même si l'hoplite de droite sort de l'aspect des batailles traditionnelles. [...]
[...] C'est une surenchère iconographique avec une modification du sens. Les monnaies d'Octave diffusent l'image du triomphateur militaire, le triomphe est considéré comme un signe d'élection divine. On appelle cela la Grâce, une sorte de protection accordée à des hommes exceptionnels. Sur une pièce, on voit une statue d'Octave armé d'une lance et d'une épée dans un fourreau. Cette statue est placée sur une colonne rostrale, cette colonne a une fonction, à savoir commémorer une victoire navale, vraisemblablement celle de Nauloque en 36 avant JC Octave ou l'exploitation de l'héritage césarien On crée une culture gentilices grâce aux images, pour se glorifier soi même mais aussi pour se démarquer des autres. [...]
[...] La production de Corinthe est intéressante à étudier car ce sont eux qui prendront l'ascendant au début de la période orientalisante. La production est très similaire à celle d'Athènes même s'il y a un décalage. Les skyphos ont des chevrons entre les anses. Le décor caractéristique est fait de rayures couvrant une grande partie de la panse des vases. On trouve des oiseaux entre les anses mais aussi des oenochoés coniques ou de grandes pyxides avec des couvercles en dôme. A Argos, on peut voir qu'au GR, des motifs de chevaux sont représentés en abondance. [...]
[...] Cette notion et liée au statut de l'homme vis à vis des dieux. Dans la mythologie, on considère que les hommes et les dieux ont vécus ensemble. On considère qu'il fut une époque ou dieux et hommes étaient commensaux. Il n'y avait pas de rapports hiérarchiques entre hommes et dieux et il n'y a pas de cultes et donc de sacrifice. Les hommes se séparent par l'intermédiaire du sacrifice, les dieux quittent le monde des hommes, ce moment existe dans de nombreuses religions en Méditerranée. [...]
[...] Le mortel semble être le personnage de Pâris. c'est la scène du jugement de Pâris départageant les trois déesses lors d'un concours de beauté. La dernière frise représente le choc entre 2 phalanges hoplitiques. C'est l'une des premières tentatives de la représentation de la perspective dans la peinture des vases grecs. On représente les épisèmes et les structures internes des boucliers. La communication et le rythme est assuré par un musicien. On a vu dans ces vases ce qui faisait selon lui la fierté et la vertu des aristocrates, c'est aussi une représentation de l'âgon. [...]
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