Ce qui permet à la République romaine de s'imposer comme puissance est le conflit qui marque le plus Rome : la guerre qui l'opposa pendant plus d'un siècle à Carthage : les guerres puniques. Quand elle en est sortie victorieuse, elle était devenue la première puissance de la Méditerranée. Carthage est à l'origine une colonie phénicienne (les Phéniciens sont un peuple de l'Antiquité situé entre la Syrie actuelle et le Liban, ils sont connus pour avoir inventé l'alphabet et l'avoir transmis aux Grecs.)
Avec le temps Carthage, situé dans l'actuelle Tunisie, est devenue une cité très commerçante qui a fondé de très nombreux comptoirs au bord de la méditerranée, notamment l'Espagne, la Corse, la Sardaigne et la Sicile. C'est par conséquent une très grande puissance maritime, contrairement à Rome puissance continentale par excellente.
[...] Les chefs et les hommes de guerre sont des magistrats et des citoyens et non des militaires professionnels. les causes à retenir Par rapport au phénomène complexe de l'impérialisme romain, il n'existe pas une seule explication mais plusieurs causes qui se combinent et qui varie selon l'époque. La première cause qui pousse les romains à s'agrandir : la crainte metus Cette cause est prédominante dans les premiers temps de Rome car elle est entourée à ses débuts de puissances plus considérables qu'elle, elle pousse Rome à repousser l'ennemi le plus loin possible et à pratiquer des attaques préventives contre ses voisins selon le principe que l'attaque est la meilleure des défenses. [...]
[...] Les conquêtes profitent aussi aux fournisseurs des armées et aux sociétés chargées de recouvrer les redevances exigées des vaincus. Les intérêts économiques sont donc importants Dans ces conditions, les comices centuriates qui votent la guerre ne refusent jamais de voter une déclaration de guerre pour des motifs matériels puisque la guerre jusqu'au bas empire profite plus aux romains qu'elle ne leur coute. La recherche de la gloire est aussi importante : certains aristocrates dans la nobilitas veulent imiter Alexandre le Grand et espèrent profiter de leurs succès militaires pour favoriser leurs carrières politiques. [...]
[...] Ainsi, Rome ne se serait jamais trouvé en position d'agresseur. Les juristes romains ont mis sous forme juridique cette théorie : pour eux, la guerre et la paix concerne le domaine contractuel et font partie du droit des gens jus jentium c'est-à-dire un droit applicable à l'ensemble des hommes quelque soit leur origine ou leur nationalité. Pour que la guerre soit valablement déclarée, ils ont élaboré la théorie de la guerre juste justum bellum Pour que la guerre soit réputée juste il y a plusieurs conditions : - la guerre doit être régulièrement déclarée sinon elle n'est que brigandage Tout un cérémonial doit être respecté : les prêtres spécialisés dans le droit international (le collège des féciaux) émettent des revendications à l'encontre des ennemis auxquels ils accordent 30 jours de délai. [...]
[...] Les royaumes hellénistiques de la fin du 3e siècle sont divisés et traversent à l'époque une grave crise qui va profiter à Rome. Rome, sous couvert de protéger la liberté des cités grecques (Athènes, Sparte ) intervient militairement. Ainsi, la Macédoine devient une province romaine en -148 et toutes les cités grecques sont soumises à Rome en -146. Par la suite, jusqu'au 1er siècle av JC, tous les royaumes hellénistiques seront annexés tour à tour par Rome. Un des derniers hellénistique libre est l'Egypte (Cléopâtre) Pendant toutes ces guerres, sauf durant les 2 premières guerres puniques, la sécurité de Rome n'a jamais été menacée, elle a mené des guerres impérialistes. [...]
[...] L'impérialisme connait alors une transformation : de purement militaire, cet impérialisme devient économique ce qui permet aux romains d'exploiter économiquement et de façon méthodique les nouvelles provinces. les causes de l'impérialisme Cette question reste un sujet controversé pour les historiens, un consensus se dégage sur un certain nombre de causes qui doivent être écartées mais la controverse est plus vive sur les causes à retenir les causes à écarter On peut écarter une explication reposant sur une pression démographique qui n'a jamais existé en Italie au contraire de la Grèce. Il n'existe pas non plus un esprit de croisade religieuse ou idéologique. [...]
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