En 201 avant J.-C., à la fin de la deuxième guerre punique, Rome étend sa domination sur toute l'Italie, en Sicile, en Corse et en Espagne du sud. Sa seule possession en Orient hellénistique est une mince partie de la côte de l'Illyrie. Pourtant, les échanges entre Rome et l'Orient au IIIe siècle sont importants, notamment d'un point de vue économique et culturel. Mais aucune volonté d'expansion n'est manifestée dans cette zone.
L'Orient hellénistique, d'un point de vue géographique, est la zone dans laquelle s'étend l'influence de la culture grecque, c'est-à-dire principalement la Macédoine, la Grèce, l'Asie Mineure avec le royaume de Pergame et le royaume Séleucide, et l'Égypte Ptolémaïque. Aux côtés de ces grands royaumes se trouvent de nombreuses cités plus ou moins autonomes, qui s'organisent parfois en confédération comme la ligue étolienne ou la ligue achéenne.
Lors de la première guerre de Macédoine (215 – 205), Rome aide les cités grecques à combattre contre le roi de Macédoine Philippe V, mais l'engagement romain reste très limité. Cependant, avec la fin du conflit avec Carthage, les notables romains ont à cœur de trouver de nouveaux territoires à conquérir, afin de gagner en prestige. C'est ainsi qu'ils se tournent vers l'Ouest avec la Gaule et l'Espagne, mais surtout vers l'Est et l'Orient hellénistique. Cette politique de conquête, qui s'élabore tout au long du IIe siècle avant J.-C., marque la naissance de l'impérialisme romain.
[...] Le souverain du Pont se donne finalement la mort en 63 et marque ainsi la fin de la guerre. Après avoir ainsi vaincu Mithridate, Pompée remet de l'ordre en Orient. La province d'Asie, de Cilicie et désormais celle de Pont-Bithynie sont remises sur pied. Les autres royaumes indépendants, tels que la Cappadoce et l'Arménie deviennent clients et alliés de Rome. Pour la Syrie, Pompée décide qu'il est également temps d'en faire une province. Les difficultés de Rome en Orient, une fois réglées, permettent aux Romains d'assouvir leurs ambitions impérialistes. [...]
[...] Les Romains se posent ainsi en libérateur de la Grèce, ils ont repoussé Philippe V en Macédoine. À la suite de cette victoire, les Grecs sont plutôt favorables aux Romains pour qu'ils décident de la politique en Grèce, car ils ont peur que les Étoliens prennent le dessus et les dirigent. Cependant, les Romains n'exploitent en aucun cas la Grèce, comme en témoigne la loi instaurée par Flaminius en juin juillet 196 : Laissaient libres, sans garnisons, exemptes de tribut, en possession de leurs lois traditionnelles, les Corinthiens, les Phocidiens, les Locriens, les Eubéens, les Achaéens, les Magnètes, les Thessaliens et les Perrhébiens Rome renonce donc à sa souveraineté en Grèce et promet de retirer ses troupes, ce qu'elle fait en 194. [...]
[...] Cependant, même si l'organisation des provinces devrait ancrer cette domination, elle demeure assez fragile et peu appréciée des Grecs comme en témoignent les événements qui ont lieu au début du Ier siècle avant J.-C. III/L'Orient au Ier siècle avant J.-C., un territoire encore mal contrôlé où s'exercent les luttes intestines romaines Les difficultés romaines au début du Ier siècle avant J.-C. Comme nous l'avons vu, Rome a mis en place sa domination en Orient, et elle s'est aussi alliée avec la plupart des royaumes se trouvant aux périphéries de ses provinces. [...]
[...] Suite à la mort de César et de Pompée, deux hommes forts apparaissent à Rome : il s'agit d'Octave (fils adoptif de César) et de Marc Antoine. Ces deux hommes s'allient et récupèrent des mains de Brutus et Cassius l'Orient en 42. À partir de là, Octave décide de s'occuper des affaires romaines en Occident, tandis qu'Antoine est en charge de l'Orient. Ce dernier se rapproche de Cléopâtre, avec qui il aurait pour projet de régner sur l'Orient et de faire d'Alexandrie la capitale du monde. [...]
[...] Ainsi, Rome a resserré son emprise sur la Grèce, mais c'est surtout dans la seconde moitié du IIe siècle avant J.-C. qu'elle affirme réellement sa domination. II/l'affirmation de l'implantation romaine en Orient dans la seconde moitié du IIe siècle avant J.-C La création et l'organisation de la province de Macédoine (148) Le nouveau système mis en place par les Romains en Macédoine n'est pas très bien accepté par la population. Dans ce contexte-là arrive Andriscos, qui se présente comme étant le fils de Persée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture