Clergé séculier, Byzance, clergé byzantin, église byzantine, christianisme
Le clergé se met en place dès les premiers siècles de notre ère. L'Église est reconnue et acceptée dès Constantin (Edit de Milan) et le christianisme devient religion d'État sous Théodose (392).
L'organisation ecclésiastique se calque alors sur celle de l'administration selon le principe d'accommodement. Un évêque est placé dans chaque cité. Les évêchés d'une province romaine forment une province ecclésiastique dirigée par un métropolite. Après eux viennent les patriarches, au nombre de cinq. Constantinople dispose du second patriarcat d'honneur depuis le concile de Chalcédoine (canon 28) en 451. La liste des patriarcats reste ensuite inchangée même si la carte des évêchés n'est pas stable.
[...] Les conséquences de ces invasions sur la hiérarchie épiscopale Pour chiffrer la présence ecclésiastique en province, on peut compter sur les sources parlantes que constituent les listes de signatures des participants aux conciles. On constate ainsi que pour les conciles de 680 et 692, les participants sont peu nombreux : 174 évêques en en 692. Parmi ces hommes seulement viennent des Balkans et quasiment aucune des régions orientales. Cela donne l'impression que tous les clercs présents viennent d'Asie Mineure. Cette prépondérance dure jusqu'au XI°S. [...]
[...] Un clerc peut se marier jusqu'au grade de sous-diacre exclu. Un sous-diacre marié peut conserver sa femme, mais s'il est célibataire, il doit le rester. Un évêque marié doit obligatoirement se séparer de sa femme. Les différentes fonctions des clercs Les clercs doivent être stables et rattachés à une église. Ils n'ont pas le droit de changer d'église sans l'autorisation de l'évêque, interdiction rappelée fréquemment dans les actes des conciles ce qui prouve qu'elle n'est pas respectée. Pourquoi? Parce qu'il existe de grandes disparités de revenus d'une église à une autre et que la capitale exerce un attrait sans précédent. [...]
[...] Le 21 leur impose un habit distinctif et le 27, le port de cheveux longs. Cette grande insertion des clercs dans la société est visible dans l'économie. III. Puissance économique et rôle social des clercs. Les revenus des clercs Les évêchés sont plus ou moins riches suivant leur taille et leur situation géographique. Leurs biens sont inaliénables. De ce fait, ils augmentent considérablement au gré des donations. Au la législation impériale impose que le tiers du patrimoine d'un défunt mort sans testament revienne à l'Église. [...]
[...] Le clergé séculier à Byzance Le clergé se met en place dès les premiers siècles de notre ère. L'Église est reconnue et acceptée dès Constantin (édit de Milan) et le christianisme devient religion d'État sous Théodose (392). L'organisation ecclésiastique se calque alors sur celle de l'administration selon le principe d'accommodement. Un évêque est placé dans chaque cité. Les évêchés d'une province romaine forment une province ecclésiastique dirigée par un métropolite. Après eux viennent les patriarches, au nombre de cinq. Constantinople dispose du second patriarcat d'honneur depuis le concile de Chalcédoine (canon 28) en 451. [...]
[...] Le clergé est parfois pléthorique, surtout dans la capitale. Cela suscite des interrogations chez les empereurs. En 612 par exemple, Héraclius s'inquiète du trop grand nombre de clercs dans la capitale et engage les clercs à ne plus procéder à de nouvelles ordinations. Il donne alors des chiffres à minima sur le clergé de Sainte-Sophie : 80 prêtres diacres sous-diacres lecteurs chantres. C'est donc qu'il y en a beaucoup plus Les offices exercés par les clercs les rapprochent des membres de l'administration impériale. [...]
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