Civilisation Minoenne, civilisation Mycénienne, textes d’Hérodote et de Thucydide, palais de Cnossos, Phaistos, légende de Thésée et du Minotaure, roi Minos, Mycènes, âge de bronze
La première civilisation européenne, dite minoenne, s'épanouit en Crète, dans la mer Egée, aux alentours de 2000 av. J.C. Quatre siècles plus tard, ce fut au tour des Mycéniens de s'imposer en Grèce continentale. Ces deux civilisations de l'âge de Bronze, dont l'histoire a alimenté mythes et légendes grecs, ont bel et bien existé, preuves archéologiques à l'appui.
Ces deux civilisations ont un point en commun : grandeur suivie de décadence qui les font disparaître.
[...] La civilisation minoenne doit son nom à Minos, légendaire roi crétois. L'histoire de cette civilisation n'est pas une pure et simple imitation d'une autre : elle est l'histoire d'une société qui après avoir absorbé de nouveaux éléments les a fondus en un tout cohérent avec ses propres lois. Les seuls renseignements que nous ayons nous viennent des textes d'Hérodote et de Thucydide qui mentionnent la puissance maritime de la civilisation minoenne. Sir Arthur Evans fut le premier à découvrir le palais de Cnossos en 1894 et il y travailla avec toute son habilité et son énergie jusqu'à sa mort en 1941. [...]
[...] Ces deux civilisations de l'âge de Bronze, dont l'histoire a alimenté mythes et légendes grecs, ont bel et bien existé, preuves archéologiques à l'appui. Ces deux civilisations ont un point en commun : grandeur suivie de décadence qui les fait disparaître. I. La civilisation minoenne A. Une histoire originale. Pendant plus de 3000 ans, la Crète ne laissa pas deviner ce qui allait se produire à l'âge du bronze. Les plus anciennes habitations néolithiques remontent à 6000 av. J.C environ. [...]
[...] Hors de Mycènes la marque visible de cette évolution fut l'apparition de la tombe tholos ou « en ruche » : rien ne préparait à de telles tombes, nulle architecture ne laissait présager cela : elles sont le signe du pouvoir et marque un statut dans la hiérarchie sociale. Les fabuleux objets retrouvés dans les tombes à fosse de Mycènes remontant à 1650-1550 av. J.C, suggèrent- qu'à cette époque- des rois gouvernaient la cité puisqu'en effet, seules des sépultures de souverains pouvaient receler de tels trésors. C. Les palais mycéniens Mycènes n'était que l'un des petits royaumes qui dominaient alors la Grèce. Comme les Crétois minoens, les Mycéniens construisaient des palais pour leurs monarques : les « palais-forteresses ». [...]
[...] Aux environs de 1200 av. J.C, des envahisseurs, les Peuples de la Mer : on sait peu de choses sur ces mystérieux guerriers sans doute originaires du nord du bassin égéen et mentionnées deux fois dans les sources égyptiennes. Leurs expéditions tenaient à la fois de la migration et de l'invasion balayant tout sur leur passage, jusqu'à ce qu'elles soient défaites ou qu'elles s'installent. Le tableau général est celui de destructions échelonnées, d'effondrement progressif et pas d'implosion trop brutale. Le rythme de ces expéditions était irrégulier, la poussée s'est faite dans des directions et à des moments différents : pour les Grecs, la première attaque vint du nord puis ils pénétrèrent dans le Péloponnèse. [...]
[...] Les souverains de la civilisation mycénienne jouissaient d'une grande opulence. D. Le commerce mycénien Le commerce extérieur était développé : les navires marchands mycéniens sillonnaient toute la Méditerranée orientale, jusqu'en Italie, en Sicile ou à Malte. Les objets mycéniens sont disséminés en Europe centrale et expliquent leur présence par les besoins des Mycéniens en articles de première nécessité (les métaux). Les Mycéniens faisaient venir de l'ambre, de l'ivoire, de l'or, de l'étain et du cuivre (fournit par Chypre) et des objets de luxe comme des vases syriens, amphores orientales, céramiques égyptiennes et des morceaux d'ivoire d'éléphant et d'hippopotame. [...]
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