Citoyenneté et démocratie à Athènes (Ve-IVe siècle av. J.-C.), hellénisme, cité-État, Bouleutêrion, Stratégion, Ecclésia, réformes de Solon, éphébie, fête des Panathénées, religion civique, isonomie, Périclès, Aristophane, Sparte
Du VIIIe au VIe siècle av. J.-C., le monde grec est en expansion dans la Méditerranée orientale. Le monde grec antique est divisé en une multitude de cités-États (du grec polis, désigne un État indépendant, formé d'une ville et du territoire (souvent très réduit) qui l'entoure), soit rivales soit alliées, comme Sparte et Athènes, régies par des régimes politiques très différents. La cité-État correspond également pour les Grecs au démos ("peuple" en grec) c'est-à-dire l'ensemble des citoyens. La cité-État d'Athènes est composée de la ville d'Athènes et de l'Attique, son territoire. C'est l'une des plus vastes et des plus densément peuplées des cités-États de la Grèce continentale (2 600 km² et environ 160 hab/km² alors que 80% des cités-États grecques ont un territoire inférieur à 200 km²).
[...] Au VIIe siècle av. J.-C., la cité d'Athènes est organisée en oligarchie ou régime aristocratique, régime dans lequel des hommes influents, qui se définissent comme les « biens nés », monopolisent le pouvoir (magistratures, conseil). Deux réformateurs au VIe siècle permettent de faire évoluer le régime vers plus de justice : - Les réformes de Solon (594-593) : répartition des Athéniens en 4 classes sociales d'après leur fortune (seules les 2 premières ont accès aux magistratures) ; suppression de l'esclavage pour dette ; - Les réformes de Clisthène (508-507) : division de l'Attique en tribus, composées de citoyens de chaque trittye, permettant d'éviter le contrôle de la cité-État par un clan aristocratique ; création de la Boulè ; procédure de contrôle sur l'action des hommes politiques : l'ostracisme (procédure instaurée en 488-487 av. [...]
[...] Enfin, les métèques (étrangers de condition libre qui n'ont pas le statut de citoyen, mais sont autorisés à résider sur le territoire de la cité) ont un statut inférieur : s'ils ont le droit de vivre à Athènes, d'être jugés par un tribunal athénien, de servir dans l'armée ou de participer à des fêtes religieuses, ils doivent payer une taxe spéciale (le metoikion). Ils ont un rôle économique très important dans la cité Une démocratie discutée Périclès, qui a été stratège de 443 à 429 av. J.-C., pense que la démocratie est le meilleur des régimes du fait de l'isonomie. Celui-ci inaugure d'ailleurs une indemnité journalière, le misthos, pour que les jurés de l'Héliée, puis les membres de la Boulé et de l'Ecclésia puissent assister aux séances. [...]
[...] J.- C.) elle doit renoncer à son empire et faire allégeance à sa rivale ; - La démocratie subit des coups d'État (en 411 et 404 av. J.-C.), mais elle est rétablie en 403 av. J.-C. ; - La démocratie est également réformée et se transforme : les magistrats deviennent des professionnels de la politique, mise en place d'une loi contre la tyrannie ; Cette dernière chute en 322 av. J.-C. suite à la guerre contre le roi de Macédoine Philippe II (359-336 av. J.-C.). III. Conclusion - Comment la démocratie athénienne fonctionne-t-elle et pourquoi est-elle critiquée ? La démocratie a été fondée à Athènes au Ve siècle. [...]
[...] Mais Athènes possède également une puissance maritime, grâce à sa flotte, dont les rameurs sont recrutés parmi les citoyens les plus pauvres. Les plus riches font partie de la cavalerie. Au IVe siècle av. J.-C., des changements tactiques modifient le principe de l'armée citoyenne : des soldats professionnels se battent dans l'armée, qui voit les campagnes militaires s'allonger et s'éloigner de la cité-État. C. Être citoyen athénien : la participation à la religion civique Les citoyens athéniens participent à la fête des Panathénées. [...]
[...] La démocratie discutée par les Athéniens A. Le fonctionnement de la démocratie athénienne Le peuple athénien est au cœur des institutions de la démocratie athénienne. En effet, la démocratie athénienne est fondée sur la souveraineté du peuple, l'isonomie (l'égalité devant la loi) et la liberté d'expression. Les principales institutions athéniennes émanent du démos : - L'Ecclésia : l'assemblée du peuple ouverte à tous les citoyens de plus de 20 ans. Elle vote les lois, la guerre et l'ostracisme. Elle désigne certains magistrats, c'est-à-dire les citoyens élus ou tirés au sort parmi les plus riches et détenant une fonction de commandement (fonction annuelle et collégiale) : les stratèges. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture