Asie Mineure occidentale, cité grecque, époque hellénistique, monde égéen, Grèce d'Europe, rôle de la cité, crise, puissance étrangère, Mésopotamie, arme politique, Milée, cité de Stratonicée, force armée, Sicile, décorum, cité de Sardes, Jules César, Polybe, guerre, Rhodes
En Asie Mineure occidentale, le phénomène de la cité est largement répandu, surtout près des côtes. On trouve quelques-unes des cités les plus célèbres, du moins les plus importantes du monde égéen (Ilion, nom grec de Troie ; Pergame, Smyrne, Éphèse, Samos, Halicarnasse, Rhodes). Elles ont joué un rôle important dans l'histoire, et avant l'époque hellénistique, lorsqu'Alexandre le Grand conquiert la région, elles ont déjà un passé prestigieux millénaire. Certaines existaient à l'époque mycénienne. Dans ces conditions, l'esprit hellénique et la civilisation grecque sont nés en Grèce d'Europe, mais elle est aussi en Asie Mineure.
[...] En 188 a.C, Rhodes atteint son apogée, c'est une puissance économique de premier plan et assure la « police des mers », elle a un empire et traite d'égal à égal avec les grandes puissances comme Rome ou les royaumes hellénistiques. Or ans plus tard, à l'occasion de la troisième guerre de Macédoine, les Rhodiens jouent un rôle trouble durant le conflit, lequel rôle déplait aux Romains qui n'acceptent pas autre chose que des alliés vassaux. Lorsque les Romains remportent finalement la guerre, la sanction est immédiate : L'empire est retiré unilatéralement aux Rhodiens, qui n'ont rien fait pour le conserver militairement. [...]
[...] On conserve une partie appréciable de ses écrits. Polybe, historien, raconte des évènements sans faire intervenir le merveilleux. Ses évènements impliquent des cités, et il attache beaucoup d'importances aux décisions qu'elles prennent. Il consacre des développements à leurs luttes intestines, leurs ambitions et prétentions sans jamais se rendre compte de la stérilité de tels agissements. Il a pourtant sous les yeux les ordres soumis aux généraux et rapports des généraux, et participe au Sénat. Mais il ne se rend pas compte, ou ne veut pas se rendre compte de la réalité, que la Grèce n'est plus ce qu'elle était. [...]
[...] Les cités grecques d'Asie Mineure occidentale à l'époque hellénistique En Asie Mineure occidentale, le phénomène de la cité est largement répandu, surtout près des côtes. On trouve quelques-unes des cités les plus célèbres, du moins les plus importantes du monde égéen (Ilion, nom grec de Troie ; Pergame, Smyrne, Ephese, Samos, Halicarnasse, Rhodes). Elles ont joué un rôle important dans l'histoire, et avant l'époque hellénistique, lorsqu'Alexandre le Grand conquiert la région, elles ont déjà un passé prestigieux millénaire. Certaines existaient à l'époque mycénienne. [...]
[...] Les cités frappent encore leur propre monnaie, et souvent de très belles monnaies, en bronze mais aussi souvent en argent de qualité (d'un bon aloi = quantité de métal précieux importante). Les cités prennent le soin de mettre leur nom sur la monnaie, pour rappeler qu'elles en sont à l'origine de la frappe. Les initiateurs des frappes ne sont, en apparence, que ceux dont les noms apparaissent dessus, source d'indépendance et de souveraineté. La monnaie est un type identitaire. Des cités continuent d'entretenir des forces armées, comme Éphèse, Smyrne qui n'ont pas de grandes armées mais ont une force militaire avec laquelle il faut compter, régionalement. [...]
[...] C'est une des rares cités dans laquelle on ne connait pas de tension politique majeure. A l'époque hellénistique, on vante sa constitution démocratique comme étant excellente et favorisant la paix entre les factions de la cité. Tout cela permet à la cité d'avoir une politique autonome, en apparence. La cité a une politique autonome parce que les guerres qu'elle mène sont toujours victorieuses, et choisit toujours le bon camp, et de ne pas mener des guerres qu'elle sait ne pas pouvoir gagner. [...]
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