Lors de ses conquêtes, Rome est confrontée à des peuples variés :
- les "Cités-Etat" : communautés autonomes n'excédant pas la taille d'une cité.
- les "Rois-clients" : Rome reconnaît le souverain local comme son allié. Rome détient la réalité du pouvoir et peut les déposer, remplacer ou déplacer. Ce sont des expédiants provisoires pour garder le contrôle sur un territoire avant de l'incorporer dans un système administratif.
Ces territoires sont considérés hors de l'Empire et échappent à l'autorité du gouverneur. Celui-ci est un agent de liaison entre Rome et les cités (pas un administrateur, tout au moins au début) (...)
[...] Ex 2 : Les Bretons se résolurent rapidement à faire une deditio ce qui a permis de faciliter le progrès des armées romaines. Chaque fois qu'une tribu déposait les armes, Rome leur assurait la protection. Ainsi la ligne romaine avançait automatiquement au fur et à mesure des redditions, coïncidant avec les frontières du peuple vaincu. Entre la deditio et réorganisation en civitas, Rome a sûrement éliminé à l'intérieur de la communauté les récalcitrants et a installé une oligarchie qui lui est complaisante. [...]
[...] - la juridiction : les affaires criminelles et importantes sont réservées au gouverneur. Tout citoyen romain peut prétendre à être jugé par lui, mais ce procédé est coûteux (il faut se rendre dans la capitale et y rester durant l'affaire). Cette tâche accapare sûrement beaucoup de temps au gouverneur. (ex : César passe l'hiver à rendre la justice en Gaule cisalpine), mais la majorité des affaires sont jugées par la cité, ce qui permet à Rome d'économiser beaucoup d'argent. - Le cursus publicus = un service exercé par tous au bénéfice de Rome. [...]
[...] Il s'agit soit d'un domaine impérial, une mine, une carrière ou un territoire militaire(zone frontière). Ces terres impériales sont généralement peu étendues. Attention les vicani sont les habitants du a et les vicinales du c De même, Tacite (vie d'Agricola) montre l'idéal d'un bon gouverneur, qui remédie aux abus du système administratif et fonde des cités . Récit peu réaliste dans sa chronologie. Le pauvre ne peut que donner sa vie pour défendre la cité tandis que le riche donne pour les équipements de la cité ou pour son embellissement. [...]
[...] Il est possible pour des cités de clarifier certains points obscurs de leur constitution. Ex : les cités d'Halaesa et Agrigente en Sicile demandent au sénat l'autorisation d'avoir recours à des sénateurs pour édicter de nouvelles règles relatives à certains problèmes constitutionnels Les chefs politiques des cités doivent donc tenir compte de lois générales (lex provinciae), de documents faisant office de constitutions et de documents rendus par des individus qui clarifient des aspects constitutionnels. Le transfert des impôts des cités vers Rome laisse peu de ressources aux cités. [...]
[...] Mais ces activités restent annexes. La plupart des cités de l'Empire vivent du travail de la terre, chacune a ses industries à petite échelle pour une production destinée au marché local. La principale fonction d'une cité est celle d'un centre administratif et d'un lieu de marchés (ventes de produits agricoles en échange de produits industriels). Présence d'un forum et d'une basilique pour les affaires publiques : c'est là qu'on célèbre les événements sociaux et religieux du calendrier de la cité. [...]
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